Une nouvelle ville, nouvelle vie...

Nouvel(le) Arrivant(e) Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 01/09/2008

Le jour et son comparse, le soleil, c’étaient couché depuis déjà plusieurs heures. Les journées raccourcissaient un peut plus chaque jour. Signe avant coureur de la fin de l’automne, peut être le dernier. Les rares arbres de la ville avaient depuis longtemps perdu le rythme des saisons. Dans quelques semaines seulement l’hiver sera aux portes de la ville, et tout le monde semblaient y être indifférent, même la végétation. Pourtant, plus les jours se faisaient discret, plus les nuits étaient longues et éprouvante pour les habitants de Trinity City.
Enfin, Ty était arrivé. Après un long voyage, il était dans son nouveau chez lui, enfin presque. L’agent Wade avait trouvé l’annonce sur internet, quelques semaines plutôt, le loyer était des plus attractif, trop peut être, mais il n’avait pas le temps, ni la motivation, de vérifier plus en avant. Tout juste sorti de l’aéroport, le flic s’engouffrait dans un taxi. En moins de 48heures, il avait fait : New York City – Vancouver – Trinity City, la fatigue commençais sérieusement à creuser son visage. Lorsque le chauffeur arrêta son véhicule devant un immeuble relativement chic, Ty fut quelque peut surprit, enfin, dans le bon sens du terme. Ses bagages en mains, il sauta d’une boite de conserve à une autre. Patientant que l’ascenseur se stop, et que ses lourdes portes le libère de cette cage métallique. Il n’en pouvait plus d’être confiné…
Deux tours de clef, " Sésame ouvre toi ! ", un profond et longue soupir se fit entendre lorsque, enfin, la porte de l’appartement s’ouvrait. L’appartement était plutôt bien décoré, moderne, un mélange savant de classe, de chic, et de sobre. Encore une fois, il fut agréablement étonner. L’annonce stipulait que le logement était meublé, mais ça dépassait toutes ses espérances. Une grande pièce bordé d’une baie vitrée, faisait office de salon-salle à mangé. Un grand sofa opposé à un écran plat immense accroché au mur, comme une œuvre d’art, entre les deux, une table basse au plateau de verre contrastait par son design avec la sobriété des murs blancs. A l’opposé, la cuisine débordait sur le living-room, avec pour seul démarcation un meuble-bar surmonté d’un éclairage tamisé. Le reste du loft suivait la même ligne directrice, agréable et esthétique.
Dehors, les innombrables fenêtres scintillaient, accroché aux murs tissé dans l’acier et le bêton, et qui semblait être tapissé d’étoile. La grande baie vitré donnait une vue plongeante sur la ville-état, ce n’était pas tout à fait la plus haute fenêtre de la plus haute tour. Mais le sol était très loin tout de même. A cette altitude, on ne distingue presque plus formes. Les gens sont pareil à des fourmis, grouillant dans un désordre où chacun à un but. Où les voitures roulent si lentement, presque invisible, qui voient leur position trahi par les phares rouge et blanc. De petits insectes si fragiles, si amusant, qu’il serait aisé de se prendre pour Dieu. Il secoua la tête comme pour chasser ses idées philosophique, et chercha un endroit pour dormir, afin d’être en fort pour visité la ville dès le lendemain.
Encore humide de la douche, Ty se dirigea vers se qui devait être la chambre principal. Vêtu d’un simple boxer, il s’allongeait sur le lit, ne prenant même pas le temps de défaire quoique se soit. Et encore moins d’admirer cette pièce, elle aussi arrangé avec soins. Le jeune flic était exténué, et le parfum qui embaumait le satin avait rapidement eu raison de lui…

Tout avait été plus difficile qu'auparavant, une jeune femme, un manteau serré contre sa poitrine et son corps fin, précipitait sa marche rapide allant jusqu'à courir à petits pas. La situation avait dégénéré et le sang recouvrant son haut ne passerait pas inaperçu dans la foule du centre ville malgré l'heure tardive. Il lui fallait à tout prix trouver refuge chez elle, elle ne supportait pas longtemps de sentir ce liquide contre sa peau, elle avait du toucher une artère vu la façon dont le sang avait giclé contre elle, la surprenant presque en pleine action. Moïra se sentirait déjà beaucoup mieux une fois les portes de son appartement franchi, en sécurité comme à son habitude. Elle se retrouva seule dans l'ascenseur, peu désireuse cette fois de prendre les escaliers, son reflet dans le miroir lui fit remarquer des traces de mains rouges sur son cou, elle tenta de les essuyer grossièrement avec la paume.

Elle ne comprenait pas comment elle avait pu être aussi touchée par ce qui venait de se passer, heureusement elle n'avait pas perdue l'esprit, comme à son habitude, la police classerait l'affaire, il n'était pas rare de voir un ou deux meurtres par semaine dans cette ville dont la réputation n'était plus à se faire. L'engin s'arrêta en silence et les portes s'ouvrirent, rien que le décor du couloir commençait déjà à atténuer la respiration saccadée qu'elle n'arrivait à pas à apaiser depuis son départ.

Une chose la choqua quand elle tenta d'ouvrir la porte de son appartement, elle était certaine de l'avoir fermer à clef en partant, elle la poussa lentement évitant de la faire grincer, l'appartement était dans la pénombre, n'augurant rien de bon...elle le referma sur son passage et ôta ses chaussures ainsi que son manteau. Elle fronça les sourcils quand elle sentit dans l'air une odeur peu commune, un parfum bon marché persistant à flotter dans son salon. Elle longea les murs jusqu'aux portes menant aux chambres qu'elle ouvrit tout aussi doucement sans faire de bruit.

Vu la sécurité de l'immeuble, il était déjà impossible que l'intrus soit venu dans le but de la supprimer, le code d'entrée n'était connu que des locataires et sa porte n'avait été forcée ni de l'intérieur, ni de l'extérieur. Elle sentit une bouffée d'adrénaline et aussi d'anxiété s'emparer d'elle, il ne lui restait qu'une pièce coupée de l'appartement où pourrait se cacher la personne si elle se trouvait encore chez elle. Moïra poussa la porte de sa chambre et alluma aussitôt la lumière tandis qu'elle brandissait au bout de son bras, son arme à feu, la vue qui s'offrait à ses yeux la fit reculer d'un pas. Elle lui aurait convenue dans d'autres circonstances et quelques semaines plus tôt mais la colère fut plus forte que le plaisir qu'elle prit à admirer le corps presque dénudé de l'homme allongé sur son propre lit.

Mais qu'est ce que vous foutez chez moi!!!

Elle se précipita aussitôt vers le sommier qu'elle agrippa de ses mains après avoir remit précipitamment l'arme dans son dos, d'une force incroyable, elle le souleva de côté et l'envoya valser contre le mur d'en face, emportant dans sa chute l'inconnu endormi.

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