Nom: Collins
Prénom : Jake
Âge : 24 ans.
Gang : Aucun
Catégorie dans laquelle vous voulez évoluer : Special / Biker.
Caractère : Jake est un idéaliste, pour lui le monde n'est pas foutu et peut encore s'améliorer au lieu de se dégrader, même au milieu de cet univers de violence et de débauche, ce qui n'étais pas, il faut l'avouer, une chose aisée. Même si il aurait aimé que tout se fasse dans la paix, il n'avait d'autre choix que d'être violent, et le pire c'est que paradoxalement c'était jouissif pour lui.
Outre cette schizophrénie qui n'en était pas vraiment une, c'est un homme qui a un grand coeur, toujours là pour ses amis, ses frères comme il appelle ses camarades de gang. Jamais il n'aurait pu laisser l'un d'entre eux dans la merde, et ses valeurs s'étaient calquées avec celles du gang.
Niveau relationnel il n'avait pas connu grand chose à part ses camarades et quelques relations d'une nuit, pas de grand amour, pas de famille.. peut être que si ça arrivait tout changerait.. mais pour le moment..
Histoire : Parfois certains psychologues pour enfants et même pour adultes disaient que les jeunes qui avaient passé leur enfance avec un père alcoolique pouvaient sans problème s'en sortir dans la vie et devenir médecins, avocats ou que sais-je d'autre, pas pour moi, pas dans mon cas.
Je suis né dans la petite ville d'Austin, je dis petite parce que par rapport à Dallas ou même Houston elle n'avait rien de comparable. Sauf peut être pour ce qui était de la criminalité qui était incroyablement élevée pour une si petite ville. Fils d'un mécanicien et d'une serveuse dans un relais pour routier je n'avais pas eu la chance d'avoir tout ce que je voulais, quand je le voulais comme certains, mais j'avais vécu néanmoins une enfance tranquille, paisible.
Bon c'est vrai que je devais me faire au fait de voir mon père complètement ivre , étalé dans le salon sans même avoir eu le temps de se changer. Une chance pour ma mère et moi il n'avait pas l'alcool mauvais, certes il tombait comme une masse après quelques dizaines de bières mais ça n'allait pas plus loin.
Cependant, en grandissant, cet alcoolisme me fit indirectement du mal, j'avais l'habitude de travailler avec lui sur ses créations pendant que ma mère bossait jusque pas d'heure. Il adorait les motos et il avait ça dans le sang, quand l'alcool ne prenait pas toute la place. Alors logiquement c'était dans mes gènes à moi aussi. J'avais eu ma première moto à 14 ans, bien sûr je ne roulais pas sur les routes et c'était une vieille cross que j'utilisait dans le désert, mais depuis ma première chevauchée cette passion ne m'a jamais quitté..
En ce temps là j'étais encore innocent, je faisait des conneries avec mes amis mais rien de bien méchant, puis vint cet événement dramatique, un accident de voiture et c'était terminé, je m'étais retrouvé, à 18 ans orphelin, sans famille à part un oncle éloigné parti vivre en Europe. J'avais hérité de la maison et dut arrêter d'espérer que j'allais faire mes études sur la cote ouest, je prit un petit boulot dans un garage et me suffisait à moi même.. et c'est là que ma vie devint chaotique.
J'avais donc 18 ans et pas d'avenir, pas d'espoir et j'en voulais au monde entier, quand je mis les pieds dans ce bar qui étais, selon tout le monde, le plus mal fréquenté de la ville. Je ne sais pas ce qui m'avait poussé à entrer, mais je dois dire que la première image que j'ai eu de ce monde était assez étrange. Tout un tas d'hommes en blouson de cuir, une bière non loin de chacun riaient et se tapaient dans le dos avec une fraternité qui semblait naturelle.
Au départ j'étais effrayé.. effrayé de leur accueil, mais l'un d'entre eux s'approcha et entama une conversation. Et là, ma vie changea complètement, visiblement touché par mon histoire et ma situation il m'offrit une bière et de fil en aiguille il m'a invité à me rendre au quartier général des Hells Riders .
Le garage de fortune de mon père fermé jusque là se rouvrit alors, je pris la moto qu'on avait fabriqué ensemble et je rejoignit le club. Là bas leur chef de l'époque m'avait proposé de les rejoindre, de gagner ma vie autrement qu'en faisant des vidanges toute la journée. Sans hésiter ni même savoir dans quoi je m'embarquais, j'avais accepté, prospect pendant une année entière j'avais obtenu le droit de porter les couleurs du club.. et là, la violence s'amplifia.
Cette année le chef des Hells riders fut tué, pour je ne sais quelle histoire de drogue, à l'époque je n'étais pas mis au courant des affaires du MC. J'avais quitté mon rang de prospect quand le nouveau chef prit ses fonctions, Johnny.. L'homme pour lequel j'avais et j'ai toujours le plus de respect au monde.
Il reprit le gang avec une main de maitre, il avait redressé la barre et réussit à faire oublier le revers que venaient de subir les Hells riders. Le gang connut son apogée, j'avais sombré dans une spirale de violence incroyable, mais j'avais également connu des moments mémorables, des camarades incroyables et j'avais trouvé mon refuge dans ce monde brutal, sanglant, mais pavé de bonnes intentions..
Vint ensuite la fin du gang le plus respecté d'Austin, encore une fois un gang ennemi avait pris pour cible le chef, Johnny s'en était tiré, mais la police et les autres gangs mirent une pression incroyable sur les Hells Riders, si bien que nous étions chacun partis de notre coté, j'avais alors vendu la maison, pris la moto et roulé, pendant des heures.
Durant quelques semaines j'avait parcouru les Etats Unis, puis, nostalgique de tout ça je m'étais mis à chercher Johnny Green, j'avais contacté tout le monde.. et le trafiquant d'armes me mis sur la piste, Trinity city.. Il ne me manquait alors que le plein et c'était plié.. mes économies et mes bagages dans le dos j'avais pris la direction de cette ville.
Famille: Aucune
Avatar : Charlie Hunnam.