Monsieur McQuarters proprio de Trinity Performance [Terminé]

Aujourd'hui, je vais aller en entretien d'embauche au garage "Trinity Performance", tenu par un certain McQuarters, sans doute un connaisseur en mécanique. Je sors de l'immeuble où j'habite, vêtu d'un jean noir, d'un T-Shirt blanc sous un gilet gris clair. Je passe pour un honnête citoyen avec ça, pas trop gangsta, pas de style mafieux. Comme ça, je cache ce que je suis vraiment : un mafieux. Dans la rue d'en face, mon voisin vend sa drogue. Il faut que je pense à lui en acheter un jour, pour commencer à me mettre dans le trafic de drogue ici. Je vais y aller doucement, parce que je suis en terrain inconnu, je ne sais pas trop comment faire, que faire, je ne connais personne, les gens peuvent être hostile à ma présence, et puis il y a les gangs. J'ai entendu dire que le plus gros gang de cette ville, le Gang Evil Trinity, contrôlait de nombreux territoires, et qu'il défiait la police qui ne peut rien faire face à cette trop grosse menace. Moi aussi je défie l'autorité, mais je vais commencer un peu plus tard, quand j'aurais des armes, une situation assez implantée, et surtout beaucoup d'argent. Là, je ne peux que me faire tout petit, éviter les ennuis, gagner de l'argent en essayant de pas faire de trop gros coup.

Je met la main dans la poche droite de mon gilet, et je sors mon portable. Je cherche ensuite le numéro d'une compagnie de Taxi que j'ai noté à mon arrivée dans cette ville. Mon répertoire détient déjà une dizaine de numéros, dont les services comme la police, l'hôpital et la caserne de pompier, mais aussi deux ou trois agences de taxis dans la ville. Ce sont les plus grosses agences, celles à qui ont fait le plus confiance. C'est normal que je prenne les plus grosses, car ce sont les moins chères, et en plus je risque de moins tomber sur un chauffeur louche qui va tout me voler. Il y a toujours des risques, mais si ils sont diminués, c'est déjà bien. Enfin, je trouve le numéro de la première compagnie de taxi que j'ai noté. J'appelle, et commande un taxi pour qu'il m'amène à Hawthorn, au garage. C'est une femme qui, rien qu'à sa voix, à l'air charmante et jeune. Peut être que je me trompe, peut être pas !

La voiture qui vient me chercher arrive une dizaine de minutes après mon appel. C'est une Audi A6, une voiture allemande. Elle est peinte en jaune, comme tous les taxis de cette ville. Je monte à l'arrière, derrière le conducteur. Il ne se retourne pas, il sait où nous devons aller. Je referme la portière, met ma ceinture, et nous commençons à rouler en direction du garage "Trinity Performance". Le trajet durera une quinzaines de minutes à peut près, aujourd'hui il n'y a pas trop de monde sur la route. Enfin, le taxi s'arrête devant le garage. Je détache ma ceinture, je lui donne l'argent que je lui dois, puis j'ouvre la portière, et je sors de cette voiture. Je referme derrière moi la portière, et il s'en va, pour aller chercher un autre client sans doute. Moi, je regarde le gros garage, endroit où je vais peut être travailler dans un jour maximum. Je dis bien peut-être, car rien n'est encore sûr. Si le propriétaire n'accepte pas de me laisser l'emploi, alors je ne pourrais pas travailler ici. Peut être qu'à l'avenir, je deviendrai propriétaire d'un bâtiment comme ça, et que je serai le chef d'une entreprise qui me rapportera beaucoup d'argent. Je ne sais pas, je ne suis pas devin.

J'avance puis j'entre dans la partie ouverte au public. Je me retrouve donc à l'accueil, une petite partie du garage. L'endroit est chauffé, on y est bien, tout est fait pour le confort des gens. Le sol est fait de moquette grise, l'ambiance est bien calme. On entend pas les bruits qui viennent de la partie ouverte aux employés. J'avance jusqu'au comptoir de l'accueil, où un homme âgé d'environ trente ans me demande ce que je viens faire ici.
- Je viens suite à une demande d'entretien d'embauche posté ici.
L'homme me répond d'une manière tranquille et calme qu'ils ont bien reçu la demande d'embauche avec le CV, et que Monsieur McQuarters va me recevoir dans quelques instants. Je pense qu'il doit être avec un client... Peut-être... Surêment...

Je regarde ma montre pour m'informer de l'heure. J'ai un rendez-vous avec un homme pour un entretien d'embauche pour un poste de mécano au garage. Autant l'équipe est stabilisée à la Hot Rod Factory, autant l'effectif n'arrête pas de tourner au garage et je tombe régulièrement en manque de main d'œuvre au point de devoir faire attendre les clients parfois, ce qui n'est pas bon pour les affaires.

J'ai encore un peu de temps devant moi pour faire l'essai du projet numéro 25 de l'atelier hotrod. Je n'ai pas encore fait l'essai routier de cette Corvette mais je ne peut pas me résoudre à laisser quelqu'un d'autre faire les tests finaux sur les projets. J'ai toujours testé moi même les voitures qui sortent de la HRF et je ne compte faire évoluer la procédure.

Je récupère la clé de la Vette et quitte l'atelier en direction de la voiture. Sa peinture noire est splendide en cette matinée ensoleillée. Andy a encore fait des merveilles à la peinture mais les carrossiers on fait un boulot phénoménal sur la tôle. Avec une peinture noire, le moindre défaut se verra mais j'ai beau en faire le tour, je ne décèle aucune imperfection sur la carrosserie.

Je m'installe ensuite au volant et démarre son V8 moderne qui s'anime au premier coup de clé. Le ralenti se stabilise un peu haut à cause du starter automatique mais cela n'as rien d'anormal. Je regarde un peu partout à l'intérieur de la voiture, tout me semble ajusté dans les règles. Il ne me reste plus qu'à la mettre en mouvement.

Je boucle ma ceinture ventrale et tire le levier vers la gauche avant de le pousser pour passer la marche arrière. Je me retourne et recule pour sortir la Corvette de sa place de parking puis passe la première et démarre en douceur pour quitter le garage et m'engager dans la rue. Dès les premiers tours de roues, la Corvette se révèle coupleuse et saine. Les différents tests ne font que confirmer cette impression de conduire une voiture moderne et je reviens au garage en étant pleinement satisfait du travail de mes gars.

Je gare la Corvette à la place qu'elle occupait quelques dizaines de minutes plus tôt et repasse par l'atelier hotrods pour y reposer le trousseau avant d'aller voir à l'accueil si mon rendez-vous est arrivé. Je suis en retard de cinq minutes... je n'ai pas vu le temps passer au volant de la Vette. Lorsque j'entre, Tina me fait un signe discret alors que Larry m'indique que l'homme que j'attends est arrivé. Je vais directement vers lui pour l'accueillir.

Bonjour, je suis Coddy McQuarters. Venez dans mon bureau nous y serons mieux pour discuter.

Je lui indique de la main la porte de mon bureau et l'invite à y entrer.

Je suis sur un siège, j'attend calmement que l'homme que je dois rencontrer arrive. Toutes les deux minutes, je regarde ma montre. Pour passer le temps, je pense à mes futurs projets, ce que je vais faire dans un bon moment ou dans pas longtemps, un peu de tout et de rien. Je viens à peine de m'élancer dans le trafic de drogue, bientôt j'aurais plus de drogue, et je pourrais la vendre pour gagner beaucoup d'argent, et recommencer, recommencer, jusqu'à ce que je gagne assez d'argent. Bon, bien sûr, il y a d'autres secteurs où je peux aussi faire du bénéfice. Le trafic d'organes et d'êtres humains est particulièrement intéressant, quoique le trafic d'organes ne rapporte pas beaucoup. La vente d'armes est aussi un secteur passionnant, et je m'intéresse beaucoup aux armes. Je connais beaucoup de choses sur armes, et sur la vente. C'est grâce à ça que j'ai appris les notions de la vente, bien que j'ai mis du temps et que ce fut très dûr. Je vais devoir faire mes preuves ici, ça va pas être facile. On dit que certaines choses sont faciles, mais en vérité, rien n'est facile, tout est difficile. J'ai pris le temps de l'apprendre, mais je le sais.

Enfin, un homme arrive du garage. Je pense que c'est lui, mais je ne suis pas sûr. Je ne l'ai encore jamais vu, mais je pense que ça ne va pas tarder. Il s'approche de moi. Je me lève alors, et je remet mon gilet correctement. Il commence à me parler une fois que nous sommes en face. Il se présente d'abord, disant qu'il se nomme Coddy McQuarters. Il me demande ensuite d'aller dans son bureau, pour discuter. Nous y serions mieux pour discuter, il a raison, et pas qu'un peu. Il m'indique de sa main le bureau, et il m'invite à entrer. J'avance alors, il me suit. Nous entrons dans le bureau, où j'attend qu'il m'invite à m'asseoir...

Nous entrons dans la pièce et j'accroche ma veste au porte-manteau avant de contourner mon bureau jusqu'à mon fauteuil en cuir que je pousse légèrement avant de m'installer dedans. J'invite ensuite d'un geste mon postulant à s'assoir en face de moi. Il ne présente pas trop mal même si ce n'est pas vraiment un critère d'embauche pour intégrer mon équipe de mécaniciens. Il suffit de voir Harry qui gère tout ça pour s'en convaincre.

Je ne prends pas la peine de lui demander son curriculum vitae car pour moi les diplômes ne sont que de la paperasse. Je ne juge mes gars qu'à la qualité de leur boulot sur le terrain. S'il ne fait pas son taf suivant les standards de Trinity Performance, il dégagera vite fait avec mon pied au cul et le poing d'Harry dans la gueule s'il lui fait perdre du temps. Ce dernier est comme moi, il n'est pas chiant si le boulot est fait correctement et dans les temps, sinon il peut devenir le dernier des salops. En tout cas, il va être content d'avoir du renfort car au contraire de l'équipe de Tom coté carrosserie, il lui manque quelques gars pour avoir un effectif complet. Il ne reste qu'à espérer que celui que j'ai en face de moi soit à la hauteur.

J'attrape la fiche que Tina m'a posée sur le bureau et la parcours rapidement du regard avant de m'adosser dans mon fauteuil et de regarder à nouveau monsieur Avetti.

Bon, Vito... Je vais être direct comme avec tous mes gars. Je me fiche de tes qualifications et des endroits ou t'as bosser. La seule chose que je veuille c'est que tu tienne la route au taf. Pas de retard, pas de conneries, Harry sera ton chef direct et il ne se gênera pas pour me dire si tu déconnes... Je peux te jurer que tu ne le fera pas deux fois.

J'attrape le combiné du téléphone qui trône sur mon bureau et appuie sur le bouton correspondant à l'accueil.

Tina... Tu peut m'appeler Harry s'il te plait?... Merci.

Je raccroche et reporte mon attention sur Vito.

Je vais te présenter ton chef d'équipe. T'as des questions?

Lorsque nous entrons dans le bureau de Coddy, il accroche sa veste au porte-manteau, et il contourne le bureau jusqu'à son fauteuil en cuir. Ce bureau me rappelle Naples, la concession où j'ai travaillé. Il pousse légèrement son fauteuil, avant de s'installer dedans. Ensuite, il m'invite à m'assoir en face de lui. Je suis un maximum poli pour essayer d'obtenir le poste. Quoique je garde une certaine élégance et une prestance, et je suis très poli. Le vrai mafieux est comme ça, et je doute que la population n'en ai vu de vrai jusque là. Sûrement des gars qui se prennent pour des mafieux mais qui ne sont rien, voilà ce que la population à du voir. Pourtant, les vrais ne sont rien comparés à ça. Ils sont classes, élégants, ils ne sont pas agressif ni méchant, pas sadique, très croyant, mais ils ne tuent pas pour la religion. Pour moi, comme pour toutes les familles d'Italie, tuer est un des derniers recours. Ils nous arrivent de tuer des gens qui agressent des plus faibles ou des femmes, des gangstaz qui nous cherchent (quoique il n'y en a pas beaucoup en Italie), des gens qui nous insultent, ou même des flics ripoux. Mais nous ne tuons jamais des innocents, ou alors par erreur, ce qui arrive très rarement. Nous ne sommes pas des terroristes. Les flics, nous ne les tuons pas ou très rarement.

C'est le jeu. On peut gagner ou on peut perdre, mais on ne doit pas essayer de tricher. Franchement, lorsqu'on tue des policiers, on aggrave notre cas. Enfin, il y a une dernière chose que nous n'acceptons pas : attaquer des convoyeurs de fonds. Ces gens là font leurs métiers, ils ne nous veulent rien. Nous prennons la cargaison, mais nous ne tuons jamais les convoyeurs de fonds, sauf s'ils nous tirent dessus. Mais c'est un cas extrême. Bon, revenons à notre conversation. Je me présente poliment, expliquant que je suis Vito Avetti, un postulant pour obtenir le poste de garagiste au garage de Trinity Performance. Dès fois, c'est très important la présentation. Certains patrons, dont moi le premier, évaluent tout ce qu'ils peuvent évaluer sur les postulants. Comme ça on peut mieux connaître leurs caractères.

Chose bizarre il ne me demande pas me diplôme. Je ne sais pas comment il juge ses gars, d'une autre manière peut-être. Il attrape une fiche posé sur son bureau, et son regard la parcours rapidement. Et puis il commence à s'adosser à son fauteuil alors que moi je reste bien droit, et que je ne dis rien. Et puis il regarde à nouveau ce qui semble être mon dossier, avant de me dire qu'il va être direct comme avec ses gars. Bon, déjà je sais qu'il est direct avec ses gars. Il se fiche de mes qualifications et des endroits où j'ai bossé. Je pense donc qu'il évalue sur le terrain. Il ne veut qu'une seule chose : que je tienne la route au taf. C'est à dire pas de retard, pas de conneries. De toute façon, je n'ai jamais été en retard, et zéro conneries. C'est franchement pas mon genre de faire des conneries. Il me dit ensuite que Harry sera mon chef direct, et qu'il ne se gênera pas de dire à Coddy si je fais des conneries. Et il me préviens que je ne le ferai pas deux fois.

Je ne dis rien, je hoche juste la tête de façon possitive, pour lui dire que j'ai compris. Il attrape ensuite le combiné du téléphone qui est sur son bureau, et il appuye sur un bouton. Moi je ne sais pas ce qu'il fait, mais je ne dis rien. Et il commence à parler au combiné. Il s'adresse apparament à la standariste, "Tina". Il lui demanda d'appeler Harry. Il raccroche ensuite et il porte toute son attention sur moi. Il me dit ensuite qu'il va me présenter mon chef d'équipe. Et il me demande si j'ai des questions. Je lui réponds alors, très confiant.
- Non, je n'ai aucune question.

(Tu ne m'aide pas pour le RP à reprendre uniquement ce que j'ai marqué au post précédent.)

Harry entre tout de suite, il devait être dans le coin car je n'ai pas entendue Tina crier pour l'appeler et je doute qu'en si peu de temps il ait pu venir de l'atelier mécanique. Peu importe après tout, il est là et c'est l'essentiel, il ne me reste plus qu'à lui présenter son nouveau mécano. Je fais signe au barbu d'entrer et il vient s'assoir à coté de Vito sans que je ne lui indique la chaise. Il sait très bien qu'il n'a pas besoin d'attendre une invitation ou ma permission. On se connait depuis assez longtemps pour savoir comment se comporter avec l'autre suivant l'heure et le lieu.

Je tends le dossier de Vito à Harry qui s'en saisit et le regarde en diagonale en hochant la tête et en émettant quelques grognements qui sont difficiles à juger. Même en le connaissant, j'ai du mal à dire s'il est content ou pas du dossier de Vito. Tout ce que je sais, c'est que le nouveau a intérêt à se tenir à carreaux sous peine de représailles de l'ours que j'ai en face de moi.

J'te présente Vito, il commence demain matin au garage en tant que mécano.

Mouais...

Putain, t'es jamais content.

On est à flux tendu en ce moment, j'ai pas le temps de chaperonner.

Je te trouve du renfort et tu trouve encore le moyen de raler, t'es pas croyable.

J'ai du boulot.

Il jette le dossier sur mon bureau et se relève avant de regarder Vito pour lui causer.

Pointe toi demain matin à 9h pétantes, on verra ce qu'on peut faire de toi.

Puis il quitte mon bureau sans un mot de plus. Son comportement m'amuse mais je sais que c'est plutôt déroutant pour ceux qui ne le connaissent pas. Dans le fond, il n'est pas méchant mais il ne faut pas déconner avec les voitures ou les 66ers. C'est juste un raleur né. Je le regarde sortir avec un petit sourire sur les lèvres que je n'arrive pas à contenir. Une fois que la porte s'est refermée sur lui, je reprends la conversation avec Vito.

Maintenant que tu connais ton chef, je vais t'en parler un peu. Il grogne mais il n'est pas méchant si tu fait ton boulot correctement. Si tu déconnes tu ne le fera pas deux fois... Pour tes vêtements de travail, vois avec Tina à l'accueil, elle te trouvera des bleus de travail en attendant que tu reçoive ceux avec ton nom dessus.

Un homme d'environ deux mètres, une véritable masse, entre dans le bureau de McQuarters. Cet homme là, je voudrais bien le voir se battre. Je pense que cette homme, c'est le "Harry" dont Coddy m'a parlé. Si c'est mon chef, j'ai pas intérêt de faire le con. De toute façon, je suis toujours très sérieux au boulot, zéro retard, zéro absences, zéro conneries. On peut me faire confiance. C'est d'ailleurs comme ça que je suis monté en importance, dans la Mafia et là où je travaillais avant. Coddy fait signe au brun d'entrer, et il s'assoit à côté de moi, sans demander la permission. Ils ont l'air de bien se connaître.

Très vite, Coddy tends un dossier à Harry, mon dossier apparament. Harry se prend violemment et commence à lire en diagonale, en hochant la tête parfois, et en émettant certains grogrements. A mon avis, il aime pas bien les bleus comme moi. Mais c'est qu'on avis, et je ne le connais pas assez pour vous parler de lui. C'est la première fois que je le vois, mais il me fait déjà un certain effet. Comparé à lui, je me sens tout petit. Une conversation entre Coddy et Harry s'en suis, Coddy me présentant à Harry. Ce dernier n'a pas l'air vraiment heureux que j'intègre le garage, je ne sais pas pourquoi.

Peut-être que ma tête ne lui reviens pas. Il a peut être un problème avec les Italiens. Peut-être... On ne peux pas savoir. Enfin, Harry jeta le dossier sur le bureau, puis il se relève pour me parler. Il me dit qu'il faut que je sois là demain matin à 9 heures pétantes. Je lui fais comprendre que c'est ok grâce à un signe de tête. Et je vois Coddy sourire tandis que Harry quitte le bureau, parce qu'il a du boulot. Moi je regarde les deux simulanément, avec un air plutôt neutre. Et puis après que Harry soit parti, Coddy commence à me parler de lui.

Je connais maintenant un peu plus mon chef. Mais je vais lui poser une question plus boulot.
- J'aimerai connaître mes heures et mes jours, s'il vous plaît...

[léger je sais...]

Le voilà qui me demande ses horaires, a vrai dire je n'en sais rien. Harry gère deux équipe et je ne sais pas à laquelle il veut intégrer le nouveau. De toute façon, ce sont ses équipes et je le laisse volontiers gérer les effectifs ainsi que les horaires. Il a toujours fait du bon boulot pour ça et c'est en plus une partie du boulot qui m'insupporte au plus haut point et dont je suis heureux de pouvoir me débarrasser. Je me lève de mon fauteuil en attrapant le dossier de Vito et le range dans le grand classeur métallique derrière moi avant de lui répondre.

Pour tes horaires, tu verra avec Harry. C'est lui qui gère ça.

Je me rassoie ensuite et attrape un paquet de cigarettes dans le tiroir de mon bureau avant d'en extirper une clope et de l'allumer avec mon Zippo aux armes des 66ers. Je regarde quelques instants Vito en essayant de savoir s'il fera l'affaire mais n'étant pas devin, c'est plutôt difficile de me faire une opinion. De toute façon, je fait confiance à Harry pour le tester comme il faut.

Je connais la qualité de travail du chef mécanicien, c'est même le seul que j'autorise à faire des réglages sur mes bagnoles. C'est d'ailleurs lui qui a réussi à régler le train arrière de ma Mustang comme je le souhaitais. Je suis content d'avoir un mécano aussi compétent parmi mes gars, ça me permet de pouvoir fournir des voitures de qualité à mes clients. La Hot Rod Factory s'est fabriquée une solide réputation d'excellence et je tiens à ce que ça continue. Mais je tiens aussi à ce que le travail fait au garage sur les voitures communes des clients soit aussi sans reproche pour éviter une mauvaise publicité qui pourrait rejaillir sur les productions de la HRF. Trinity Performance est devenu ma fierté et je tiens à ce que ça le reste.

Si tu n'as pas d'autres questions, je te dis à demain. J'ai encore pas mal de boulot à abattre.

Mon nouveau patron se lève de son fauteuil, attrape mon dossier, puis le range dans un grand classeur métallique derrière lui. Je pense que cette fois tout est ok. Alors qu'il me tourne le dos, il me dit que je verrais ça avec Harry. Ok, pour moi c'est bon, je n'ai plus de question. Mon patron se rassoie rapidement, et il attrape un paquet de cigarettes je ne sais où, avant d'en extirper une clope. Tiens, un fumeur, lui aussi. Tant qu'il ne sniffe pas ou ne fume pas des pétards, tout va bien. Je ne pourrais jamais faire confiance si mon patron sera un junkie, ou même s'il fume de la drogue de tant en tant.

Il l'allume avec son Zippo, et je remarque qu'il y a un signe inconnu. Ce signe, c'est "66", et après je vois pas la suite, trop loin peut-être. Bah, surêment une marque qui m'est inconnu. Je ne suis en ville que depuis peu, donc je connais pas beaucoup de marque. Le changement Italie / Etats-Unis est très rude pour moi. Beaucoup plus que certaines personnes, car ce n'est pas vraiment de mon gré que je suis venu ici. Bien au contraire. C'est suite à mon arrestation, n'ayant plus rien, et ne devant pas me faire voir par la police, que j'ai du quitter l'Italie. Et puis, je n'avais plus rien qui me retenais là bas. Mes amis étaient tous coffrés ou mort, ceux qui m'ont fait confiance on commencé à ne plus me faire confiance, je n'avais plus tous les intérêts que j'avais obtenu, plus tous l'argent obtenu. Plus rien en fait.

Coddy me regarde quelque instant, mais je n'ai pas compris pourquoi. Ensuite, il me dit une phrase. Je me lève alors, je tend la main vers lui, et nous nous serrons la main. Ensuite, je lui dis un "à demain" très amical et poli, avant de sortir du bureau, pour aller voir Tina à l'accueil, qu'elle me donne des vêtements de travail. Une fois cette action faîte, et les vêtements mis dans un sac, je m'en vais, et j'appelle un taxi pour rentrer chez moi...

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