Quand le klaxon n'est pas là, les souris dansent [PV]

Le soir tombe sur Washington Street en plein centre de Willowfield. Le quartier semble paisible. L'endroit a toujours été bien plus calme que dans les territoires peuplés par les gangs afro-américains, mais il ne se passe pas grand-chose en ce moment, depuis que les Flamz-up font grise mine. Jack est toujours infirme, et ne semble pas prêt de reprendre le volant. C'est pas demain la veille que le leader des FU viendra refaire briller la piste, après avoir donné quelques unes des plus belles courses qu'ait connue la ville, contre les légendes du circuit : Kira Santos, Kevin Blackwel, et Coddy McQuarters.

Quoiqu'il en soit, ce soir, un léger rassemblement se forme devant la grille de la villa de Jack Walston. Rien de bien inhabituel, en fait. Une Aston Martin vient de se garer devant la grille, et ses occupants échangent quelques mots avec les vigiles. De l'autre côté de la grille, un vieux domestique est en train de pousser le fauteuil roulant d'un jeune homme.
Malgré son handicap toujours présent, Jack Walston semble avoir bonne mine.

- Bonsoir, les gars. Alors, ce bon vieux Hayden a des nouvelles de notre projet à la gare ?

- Oui, m'sieur Walston. Il aimerait vous retrouver au Cigar Club.

- Alors, en voiture.

Les vigiles se regardent. Edward, le domestique, semble assez hésitant. Il finit par faire part de ses réserves à son patron :

- Monsieur, vous savez que ce n'est pas forcément une bonne chose... vous disiez vous-même que vous préfériez sortir le moins possible tant que vous ne remarcherez pas...

- Oui, je disais ça quand je pensais que la guérison serait rapide, mais j'ai la très nette impression que finalement y'en a pour un moment. Et comme j'ai assez vu ce trou pour quelques années, je ne refuserais pas une occasion d'aller saluer ce cher Hayden.

Edward n'insiste pas devant la détermination de Jack Walston, et se contente de hausser les épaules. Deux gardes du corps aident alors le patron à s'installer dans l'Aston Martin, et grimpent avec lui. Deux vigiles restent près de la grille, alors qu'Edward regarde d'un mauvais oeil son patron s'en aller. Alors que la voiture s'éloigne, le domestique laisse échapper pour lui-même :

- Les rues ne sont pourtant pas prudentes à Trinity le soir... monsieur Walston serait bien mieux ici. Enfin... il n'a jamais écouté personne, il ne faut pas s'étonner. A croire que son accident ne lui a rien apprit.

Et le domestique retourne à l'intérieur de la villa, maugréant dans son coin, ce qui semble amuser les deux vigiles.

Pendant ce temps, dans la voiture, Jack attend tranquillement alors que la voiture fait route vers le Cigar Club. Le leader des Flamz-up, ancien meilleur pilote de la ville, semble particulièrement pensif pour quelqu'un qui va juste rendre visite à un ami. Et au bout d'un moment, alors que le chauffeur s'engage sur un carrefour, Jack s'adresse à lui.

- On change de programme. On ne va pas au Cigar Club, on va à la gare.

- Mais Hayden vous attendait à...

- J'ai dis : on va à la gare.

Voilà Jack et ses hommes partis pour un moment, laissant la villa sous la surveillance de quelques vigiles et du fidèle Edward, qui discute en cuisine avec Margarita, la bonne, une vieille femme à l'air morose.
Dans cette atmosphère des plus calmes, personne ne s'attend à ce qu'il se passe quelque chose à Washington Street ce soir...

Invité

Pendant ce temps, l'Aston Martin atteignait la gare. Jack fit signe au chauffeur de s'engager sur un parking privé, où étaient déjà garées trois BMW. Visiblement, ils avaient de la compagnie. Mais le leader des Flamz-up était serein : la gare lui appartenait depuis un bon moment à présent, et il savait bien où il mettait les pieds.

L'un des gardes du corps descendit de voiture, et alla ouvrir le coffre pour en descendre le fauteuil roulant. On y installa Jack, puis celui-ci fut escorté vers le bâtiment. Ils ne passèrent pas par le hall de gare, mais par une petite porte de service donnant sur une partie privée. Jusqu'à atteindre un bureau, où les attendaient déjà trois hommes, l'un en costard blanc, entouré de ses gorilles. Le regard narquois et hautain de celui-ci agaçait déjà le tuneur.

- Jeffrey... on dirait que les affaires marchent pour toi ces derniers temps.

- Comme tu le vois, Jack. J'ai choisi d'arrêter le petit commerce et de voir grand. Ca réussit. On m'a dit que tu voulais faire de même ?

- Qui t'a dit ça ? demanda Jack, alors qu'on plaçait son fauteuil au milieu de la pièce, face à Jeffrey qui s'asseyait au bureau.

- Fais pas le con avec moi, Jack, je te connais trop pour ça. Tu sais que je sais que t'avais l'intention d'acheminer de la marchandise illégale vers Trinity en achetant cette gare. Gryffond Transport te suffisait plus.

- J'ai revendu Gryffond Transport à son ancien propriétaire, qui y attachait une valeur... sentimentale. Pour ma part, j'ai simplement décidé de me retirer vers quelque chose de plus... honnête.

- Tu le fais exprès, on dirait. Je ne crois pas à ton baratin, Jack. J'ai des sources. Des gars proches de toi me l'ont certifié, t'avais des projets qui peuvent m'intéresser. Et moi, j'ai pas mal d'opportunités qui feraient notre fortune à tous les deux.

- La mienne est déjà faite, merci. Mais ingénieux comme tu es, tu trouveras bien quelqu'un d'autre qui te donnera un coup de main pour faire la tienne.

Jeffrey se leva, et posa une bouteille de whisky sur la table.

- Bien ! Discutons-en tranquillement à tête reposée. Je sais que ton accident t'a sacrément chamboulé, et tout ça... mais je sais que t'as pas changé comme tu veux le faire croire. Je veux ma part dans ce que tu prépares, c'est tout.

- J'ai failli crever parce que je ne suis pas capable de vivre une vie équilibrée. J'ai choisi de mettre fin à tout ça... tant à la course, qu'aux activités illégales. Peut-être que quand tu seras assez mûr, tu auras besoin de prendre du recul à ton tour.

- Tu sais ce que je crois ? Tu flippes, c'est tout.

Les deux hommes échangèrent un regard plutôt froid. Jeffrey remplit deux verres et en tendit un à Jack, qui le prit de la main droite sans quitter des yeux son interlocuteur. Jeffrey se rassit ensuite avec le sien, but une gorgée rapide de whisky et attendit.

- Si t'étais foutu de marcher, je suis sûr que tu reprendrais les mêmes activités qu'avant. Toi, prendre du recul, arrêter de vivre dangereusement ? J'y crois pas une seconde. C'est pas un accident de voiture qui a pu te changer comme ça. Une femme, peut-être ? La petite pétasse qui t'accompagnait au bar, sans doute. Remarque, elle était bien charm...

Jeffrey s'interrompit, alors que Jack levait un Desert Eagle vers lui. Aussitôt, les gorilles de Jeffrey levèrent leurs armes, les gardes du corps de Jack en firent autant. Jeffrey ne semblait guère rassuré, et pour cause, l'expression du visage de Jack était plus grave que jamais.

- On se calme, tout le monde.

- Je vais être très clair. Ne parle plus jamais d'elle comme ça.

- Jack, je veux juste que tu y réfléchisses, merde quoi. T'as pas idée de ce que...

- Nous en rediscuterons plus tard. Je suis fatigué, et pas en état.

- Tu te sers de ton infirmité comme une excuse... tu veux fuir tes responsabilités, c'est tout ! Mais tôt ou tard, tu devras revenir dans le milieu, Jack. Il faudra bien que tu le fasses.

Pour toute réponse, Jack fit signe à ses hommes de lui faire faire demi-tour. Et ils tournèrent le fauteuil, Jack tournant alors le dos à Jeffrey et ses hommes, et quittant la pièce.

Le tuneur resta silencieux pendant tout le temps où ses hommes le ramenèrent à l'Aston Martin. Il ne fut pas non plus bavard pendant le voyage, semblant au contraire très pensif, beaucoup plus soucieux qu'à l'aller...

- On rentre à la villa, dit-il lorsque la voiture quitta le parking.

Invité

La placard où s'était cacher Lie était une petite pièce étroite, mais assez grande pour tenir accroupit dedans. Au dessus, il y avait des étagères remplie de magazine, comme prête à craquer. Toute sorte de magazine d'après ceux qui trainait au sol comme lancer à la va vite dans le placard. Ce n'est qu'après une demie heure passer dans le placard que la blonde comprit que cela ne rimer à rien de rester cacher, la villa étant très calme et les vigiles étant à des endroits stratégique Lie ne risquait rien à jeter un coup d'oeil à la villa. Tous aussi prudemment qu'elle y était entré Lie quitta le placard, laissant la porte se renfermer dans un bruit sourd.

Lie tourna lentement sur elle-même pour vérifier que personne ne se trouvait dans le salon, qui était une pièce plutôt spacieuse. Après avoir revérifier la belle s'élanca dans le salon regardant le canapé, les fauteuils, la télé et tout ce qui s'y trouvait. Il y avait surement quelque chose à faire en attendant le retour de Walston, son glock toujours serrait contre ses hanches le tenant fermement d'une main, elle n'était que trop prudente. Une intrusion dans le salon était tellement vite arrivé, un moment d'inattention que c'est elle qui se trouvait à la place de la proie, se faire traquer. Pourtant, Lie savait très bien qu'il n'y avait aucun danger imminent, mais la vie parfois se joue de nous.

Cela devait bien faire une bonne heure que la jeune femme était entrer dans la villa de Walston ne savant pas quand celui-ci reviendrait, mais elle savait que celui-ci franchirait le seuil de sa porte ce qu'elle aurait à faire, l'attendre patiencemment dans le salon arme à main, et surtout ne pas se jeter sur lui, l'état de l'homme était bien entammé. Lie ne devait surtout pas tué Walston, c'était à présent la seule personne potentiellement utilie à l'enquête qu'elle mennait sur la mort de ses parents. Désormais, il n'y avait que lui qui pouvait l'aider. L'aider à retrouver l'assassin de ses parents, pour qu'à son tour il subisse ce qu'il avait fait à la jeune fille et à ses parents, le tuer ce n'était pas ca qui interesser la jeune tueuse. Lie voulait plus que tout au monde que cette homme souffre, agonise quelque chose bien plus pire que la mort.

C'est un bruissement de moteur qui attira l'attention de la blonde, était-ce Walston qui rentrait? Lie se dirigea courber vers la fenêtre qui donner sur la rue, c'était bel et bien la voiture dans laquel l'homme était partie quelques heures auparavant qui s'engager dans l'aller. C'était le moment.
Lie avait eut le temps d'élaborer une autre stratégie, allant se cacher derrière le canapé, elle avait étudié tout les angles possible et personne ne pourrait la voir si celui-ci se trouvait face à se canapé. Elle était presque sûre que c'était dans cette pièce de Walston irait en premier après sa sortie, Lie avait passer tellement de temps à espionner sa proie, à s'imprimer de ses propres habitudes pour mieux le comprendre. Accroupit presque allonger derrière le canapé, Lie serra son glock contre sa poitrine attendant le moment venue.
Il fallait laisser du temps à l'homme de s'installer dans le salon, laisser le temps aux vigiles de s'en aller. Si les vigiles resteraient devant le canapé, son plan devrait se déroulé à merveille.

L'Aston Martin venait d'arriver devant la grille. Les vigiles ouvrirent rapidement la porte, et le véhicule s'engouffra dans la cour. On fit descendre Jack de la voiture, et on l'installa sur sa chaise roulante avant de l'aider à passer les marches menant à l'intérieur de la villa. A partir de là, le tuneur désira se débarrasser de ses gardes du corps.

- C'est bon, je peux me démerder tout seul à partir de là.

Jack était las d'être constamment accompagné par ces emmerdeurs. Poussant sur ses roues, il se dirigea tranquillement vers le salon. C'était un bonheur de pouvoir enfin être seul, indépendant des autres. Refermant la porte en la claquant d'un coup sec, il s'avança dans la pièce, ne devinant pas un instant qu'il était en charmante compagnie.

Passant près d'une petite table, il attrapa une bouteille d'eau avec-laquelle il remplit un verre, et attrapa un tube de somnifères. Les nuits étaient difficiles ces temps-ci, mais il ne prit pas le comprimé tout de suite et attrapa plutôt la zapette, avec-laquelle il alluma la télévision.
Ah, si on avait pu l'installer dans son canapé, quel confort... mais il était constamment assis, le confort eu plutôt été d'être debout. Debout pour regarder la télévision... il n'y avait vraiment que lui pour pouvoir apprécier ça.

En attendant, difficile d'apprécier la merde qui passait à l'écran à cette heure-ci. Jack changea plusieures fois de chaîne, avant de s'arrêter sur "Qui veut gagner des brouzoufs", la nouvelle émission de Tyler O'Conner, le présentateur télé le plus naze que Jack ait jamais vu. Poussant un soupir, Jack décida d'éteindre la télé. Au moment où le silence revint dans la pièce, il lui sembla entendre un bruit...

[pas long désolé]

Invité

Jack avait à peine entendu le léger bruit que la source ne tarda pas à se manifester. Une voix féminine autoritaire s'adressa à lui. Déjà qu'il n'aimait pas les femmes autoritaires, alors si en plus il fallait qu'on le dérange dans son salon en soirée... mais trêve de plaisanteries douteuses.

La personne lui faisait face, tenant un Glock droit sur lui. C'était une jeune femme blonde, l'air assez farouche. C'en serait presque excitant, mais pour l'instant Jack devait plutôt songer à rester en vie, elle n'avait pas l'air d'être ici pour une caméra cachée. Quoiqu'il en soit, il n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle venait faire là... Jeffrey l'envoyait peut-être pour lui forcer la main ? C'était sûrement ça. Jack fronça les sourcils, alors que la jeune femme lui demandait s'il était bien Walston. Bah si elle n'en était pas sûre, il fallait qu'elle apprenne à mieux se renseigner, y'avait plus difficile comme info.

- Tout dépend ce que vous lui voulez, à ce Walston...

Elle allait croire qu'il se foutait de sa gueule. Pour l'instant, Jack ne s'en faisait pas, il ne connaissait personne qui avait intérêt à le tuer. Elle voulait certainement obtenir quelque chose de lui, il ignorait quoi, mais se doutait qu'elle ne le tuerait pas sans raison valable.

Et ces idiots de vigiles qui devaient faire un barbecue dans la cour à cette heure-ci... il y avait du relâchement dans la sécurité. Jack savait qu'il aurait dû se dépêcher à mettre en place son système de caméras de surveillance, ça aurait évité ce type de désagrément. Et dire qu'il avait équipé le garage pour assurer la sécurité de ses voitures, sans s'occuper de sa propre sécurité. Décidément, le sens des priorités lui faisait défaut ces temps-ci.

Il se demandait vraiment ce qu'elle lui voulait, mais n'allait pas tarder à le savoir. La jeune femme allait probablement prendre tout son temps. Incapable de marcher, il était à sa merci. A la merci d'une femme... une blonde en plus... la honte... ^^

Invité

Jack sentit le canon de l'arme se poser contre sa tempe. Apparemment, la blondasse n'avait pas le sens de l'humour, mais elle ne devait pas beaucoup réfléchir... sa réponse était pourtant claire, s'il n'était pas ce Walston, il l'aurait dit clairement. Jack n'ajouta rien, alors que la jeune femme se rapprochait de lui pour glisser à son oreille une question, sur un ton des plus froids. Question qui étonna Jack, celui-ci ne s'attendait pas à cela... les motifs de cette visite auraient pu être divers, mais voilà qu'elle lui parlait d'un nom qu'il n'avait absolument jamais entendu. Les Kõiv ? Ca ne lui disait vraiment rien.

Il n'avait pas encore répondu, que la jeune femme s'éloignait de lui dans un sifflement, et lui tournait le dos. Pour elle, il était parfaitement inoffensif. Pas armé, incapable de lever son cul de son fauteuil, forcément elle était tranquille. Jack resta silencieux quelques instants, avant de se décider à répondre. Mais il savait d'ores et déjà qu'elle ne se contenterait pas de cette réponse, qu'elle ne croirait pas. Pas de chance, pour une fois, c'était la strice vérité :

- Je n'ai jamais entendu ce nom.

Alors, elle se trompait de personne ? C'était bien la première fois que quelqu'un prenait des risques pour s'aventurer dans son salon, tout ça au final pour se gourer. Drôle de faux numéro. Jack attendit, silencieusement, que la réplique vienne. Elle allait insister, lui persisterait. Elle s'énerverait, et il lui faudrait trouver la parade pour se tirer de ce mauvais pas.

Il était encore trop étonné de cette visite surprise pour songer qu'il y avait une explication à cela. Une explication qu'il pourrait trouver en réfléchissant un peu. Mais il n'y songeait pas encore...
Il espérait qu'un garde allait arriver, mais en doutait fort. A cette heure-ci, ils ne défilaient pas dans les couloirs, Jack n'acceptait pas d'être dérangé dans ses appartements privés. Il allait devoir compter sur lui-même au cas où la situation déraperait. Ce qui pourrait arriver très rapidement. Malheureusement, c'était bien la première fois qu'il devait faire face à ce genre d'imprévus en étant dans une chaise roulante.

Invité

La jeune femme avait maintenant les mains posées sur ses cuisses. Les lèvres de Lie limite collées à ses oreilles, Jack entendait le doux murmure de la voix de celle qui était probablement une folle dangereuse. Tout comme il pouvait sentir son parfum enivrant. Et dire qu'elle pouvait le tuer d'une seconde à l'autre... mais voilà, c'était étrange, la façon dont un homme comme Jack peut réagir dans une situation de danger. Il était ainsi, il avait toujours trouvé l'excitation dans l'imprévu. Mais ce n'était pas le moment pour ça... remarque, à peine se décidait-il à penser à autre chose que la jeune femme parlait de "privilégier la taille au contenu intellectuel".

Lie était maintenant en train de jouer avec la déco. Bah, si ça l'amusait, tant mieux. Jack, pour sa part, cherchait un moyen de se tirer de ce mauvais pas, mais un geste brusque et irréfléchi pourrait lui coûter cher. Il allait donc jouer le jeu pour l'instant. Mais quel jeu ? Il ne voyait pas où elle voulait en venir. D'ailleurs, son incompréhension grandit lorsqu'elle se mit à lui parler de l'Estonie, de cette histoire de meurtre...

- Je n'ai jamais mit les pieds en Estonie, dit-il alors que la jeune femme continuait de fixer sa déco. J'ai bien peur que vous fassiez erreur sur la personne...

Il savait déjà qu'elle n'allait pas le croire, et qu'elle cherchait à lui faire dire ce qu'elle voulait entendre. Mais que voulait-elle entendre ? Il n'allait pas faire croire qu'il avait buté ces gens pour qu'elle lui foute la paix.

- Je vous assure que je n'ai pas la moindre idée de ce dont vous me parlez.

La jeune femme lui tournait le dos de temps à autre, ne prenant aucune précaution contre un homme en fauteuil roulant. Jack cherchait toujours un moyen de se tirer de ce mauvais pas. Quelques idées lui venaient, mais toutes aussi cinglées les unes que les autres. Il n'avait pas envie de rejoindre Matthew, mais c'est ce qui risquait de se produire s'il faisait une connerie.

» Jacky Klaxon
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