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Edition n°13

Disparition du favori à la mairie de Trinity : l'affaire Jayceon Markston

Mesures contre le GET : premières interventions

Nouveau règlement de compte : l'affaire Tony Montozy

Est-ce la renaissance des Flamz-up ?

Rubrique faits divers

Disparition du favori à la mairie de Trinity : l'affaire Jayceon Markston

Jayceon Markston, homme politique ayant oeuvré ces derniers mois à Trinity où il entamait sa campagne pour la mairie de la ville, a été retrouvé mort dans des circonstances troublantes, à l'âge de cinquante-trois ans. Son cadavre fut retrouvé dans le quartier de Little Chelsea, sur le territoire du GET, le gang qu'il se vantait de pouvoir éradiquer s'il était élu à la mairie.

Les premières données de l'enquête nous ont été communiquées, et il semblerait que la cause de la mort de Jayceon Markston soit l'étranglement. D'après les responsables de l'enquête, aucune empreinte n'a été retrouvée sur le cou du politicien, il est donc probable que la victime est été étranglée avec une serviette ou un vêtement. Les enquêteurs pensent que l'assassinat s'est peut-être produit à l'hôtel. En effet, le jour de la disparition de la victime, un de ses gardes du corps a été retrouvé mort devant la porte. La cause de la mort est la même : l'étranglement. Pourtant, le corps de Jayceon Markston n'a été retrouvé que beaucoup plus tard.

Le responsable de l'enquête nous a informé que les soupçons se portaient pour l'instant sur le GET, qui avait les principales raisons d'en vouloir au politicien, qui annonçait déjà son combat contre son gang s'il arrivait à la mairie. Mais les proches de la victime nous confient que les résultats de l'enquête actuelle ne leurs conviennent pas. En effet, Paul Miller, l'agent de monsieur Markston, affirme avoir fait appel à un détective privé pour ouvrir une autre enquête. Paul Miller nous a démontré un certain nombre de détails troublants, dont les autorités ne semblent pas tenir compte. Quelques mois avant la mort de Jayceon Markston, un de ses gardes du corps avait déjà été retrouvé mort à l'hôtel. L'enquête avait conclu que cette mort, dûe à la noyade, était accidentelle : on avait retrouvé des somnifères dans l'organisme de la victime. Une contre-enquête a cependant démontré que ceci était faux : les somnifères auraient été placés post-mortem, donc probablement par un agresseur. Pourtant, cette contre-enquête fit très peu parler d'elle... Paul Miller dit que monsieur Markston lui-même avait, à l'époque, préféré étouffer l'affaire.
Miller démontre d'autres détails troublants : notamment le fait que le cadavre ait dû être déplacé jusque dans le territoire du GET. Il est possible que le gang ait tenu à signer ce crime, mais Miller reste sceptique et considère que les responsables de l'enquête ne donnent pas à cette affaire toute l'attention qu'elle mérite.
Quoiqu'il en soit, l'affaire Jayceon Markston s'ajoute aux nombreuses histoires troublantes dont Trinity City fut le théâtre, et continuera pendant longtemps à nourrir les débats. Nous vous proposons maintenant de revenir sur le parcours de Jayceon Markston.

Né en 1955 à Green Bay dans le Wisconsin, Jayceon Markston n'a pas eu une jeunesse tendre. Des relations qui se dégradaient petit à petit avec son père le conduisirent à partir à New York, où il mena une existence selon ses propres moyens. Ayant malgré tout trouvé une certaine stabilité, il exerça divers métiers avant de décider de suivre le chemin qui tracerait sa destinée : la politique. Devenant d'abord l'agent du sénateur de l'Illinois, il décide à l'âge de trente ans de lancer sa propre candidature au Sénat. Il restera sénateur de l'Illinois pendant huit ans, ayant épuisé ses deux mandats. Ne s'arrêtant pas là, il retournera dans le Wisconsin pour gagner la mairie de Green Bay. Les années qui suivirent furent tout autant couronnées de succès, mais les décès rapides de ses parents le conduisirent à s'écarter de la politique pendant un certain temps. Ayant décidé de revenir un peu plus tard, il gagna Trinity City, ville réputée difficile, faisant le pari de changer cette ville en gagnant la mairie. Malheureusement, le destin en décida autrement...

Jayceon Markston, favori aux prochaines élections à la mairie de Trinity, faisait le pari de changer la situation de cette ville. Ancien maire de Green Bay, il mettait en avant son expérience et ne refusait aucun défi. C'est probablement cela qui mit une bonne partie de l'électorat de son côté. Mais son programme ne lui fit pas que des amis : en effet, le point sensible de son programme était bien entendu la lutte contre la guerre des gangs, tout particulièrement le GET. La législation posant toujours une barrière dans la lutte contre ces gangs, il avait eu une idée pour la contourner, idée que certains trouvèrent aussi bien ingénieuse que totalement saugrenue : faire du territoire du GET un état à part, qui permettrait à l'armée d'intervenir, la lutte contre la guerre des gangs se transformant alors à une chasse contre le terrorisme. Idée qui fut critiquée par bien des gens, notamment car si le territoire du GET venait à ne plus être américain, les membres du GET, eux, restaient bien de nationalité américaine...

Quel que soit l'assassin du politicien, cette histoire fera réfléchir à deux fois les prochains candidats à la mairie de Trinity City.

Mesures contre le GET : premières interventions

La mort de Jayceon Markston, que la plupart attribuent au GET, semble avoir fait remuer les choses. Alors que l'on s'attendait à voir les milieux dirigeants faire profil bas suite à cet exemple, le maire John Garrison semble être décidé à suivre la voie de Markston, peut-être pour conserver son électorat fragile ces temps derniers. Le maire a donné son accord pour une vaste opération menée contre le GET, affirmant qu'il était temps de mettre un terme à leurs agissements. Lorsqu'il lui a été demandé s'il était conscient des risques personnels qu'il prenait, il a répondu qu' "il faudra bien que quelqu'un le fasse un jour". Comportement qui semble avoir fait remonter en flèche la côte du maire.

Les forces du SWAT ont procédé à diverses interventions dans des lieux réputés pour être fréquentés par le GET. Les équipes d'intervention ont procédé à une quinzaine d'arrestations. Ces arrestations ont été qualifiées d' "abusives" par de nombreux témoins. Il semblerait que les forces du SWAT ne se soient pas gênées pour arrêter des clients de commerces appartenant au GET pour la simple raison que leur style vestimentaire correspondait aux clichés habituels du gang. Certains y voient là une attaque culturelle, voire même raciste. Mais le vrai problème est avant tout que ce type d'arrestation est totalement anticonstitutionnel.

Les responsables se sont abstenus de tout commentaire concernant ce qui va se passer pour les détenus. Quoiqu'il en soit, on s'attend déjà aux représailles du GET. Le maire John Garrison lui-même semble en être conscient, la preuve en est le budget qui a été placé dans sa protection.

Mort de Tony Montozy

Un règlement de compte semble s'être produit dans l'une des usines désaffectées au sud de Trinity City. La police a retrouvé un cadavre, qu'elle a rapidement pu identifier : Tony Montozy. Un certains nombre d'éléments semblent avoir parlé aux enquêteurs, bien que ceux-ci restent pour le moment assez discrets sur les détails de l'affaire. Diverses fuites semblent mettre en cause le GET, qui a récemment lancé de grandes hostilités à l'encontre de la Mafia Italo-Américaine. Mafia à laquelle était liée Tony Montozy selon d'autres sources.

Sam Dinozzo, enquêteur sur les lieux, s'est montré très bref concernant ces rumeurs : " Nous ne pouvons rien conclure pour le moment sur l'auteur de ce meurtre et de cet incident. Ce que nous savons, c'est que l'homme qui quitte en ce moment même les lieux dans un brancard en direction de l'hôpital se nomme Tony Montozy. C'est lui qui dirigeait les affaires de l'une des mafias italiennes de la ville, sa sera tout ! "

Information qui nous apprend que Tony Montozy était un acteur majeur de la mafia italo-américaine. Mafia qui a été décimée rapidement par la suite, par le GET... tout porte à croire que le gang a quelque chose à voir dans cette histoire de règlement de compte. De plus, il a été révélé un peu plus tard que des traces de sang n'appartenant pas à la victime ont été relevées sur les lieux. Ces traces ont permit une identification, les enquêteurs refusent pour l'instant de révéler cette identité, mais la personne serait connue des services de police... et un acteur majeur du GET.

Les Flamz-up : une histoire ancienne revenant au goût du jour ?

La justice avait affaire aux grands criminels, adeptes de la gâchette. Il semblerait qu'aujourd'hui, il aient affaire à d'autres types de criminels, adeptes du volant cette fois-ci. Les fous du volant, passionnés de tuning et adorateurs de vitesse et de sensations extrêmes, seraient-ils de retour ? Les dernières observations portent à le croire. Un ancien gang majeur de ceux qu'on nomme les tuneurs semble avoir fait son come-back : ceux qui se faisaient appeler les Flamz-up.

Cela faisait quelques années que ces fameux gangs, se disputant la mainmise sur le tuning et sur les routes de la ville, semblaient avoir disparu de la circulation (sans mauvais jeu de mots). Le plus ancien gang de tuneurs de la ville, du moins dans les premiers qui firent beaucoup parler d'eux, fut celui des Factor Street, fondé par Max Santos. Santos a disparu tout comme son gang, et tous deux semblent être devenus des légendes de la rue, puisqu'après cet exemple, bien des gangs de tuneurs firent leur apparition pour chercher à les égaler. Dans un premier temps, les Flamz-up se démarquèrent du lot. Mais la législation concernant les véhicules devenant plus sévère, une bonne partie des gangs de tuneurs furent décimés.

Pourtant, les Flamz-up semblent avoir fait leur retour à Trinity, et causent bien du fil à retordre à ceux qui s'acharnent encore à faire respecter les limitations de vitesse. D'aucuns diront que c'est un crime de mettre en danger la vie des autres, mais ne vaut-il pas mieux prendre des risques pour la passion des véhicules plutôt que pour l'argent et la guerre des gangs ?

Faits divers :

-Saisie de drogue
La police a révélé avoir fait une importante saisie de drogue mardi dernier. Une cargaison de cocaïne a été confisquée alors qu'elle venait de débarquer à Trinity South Docks depuis un cargo colombien. Douze hommes au total ont pu être arrêtés, deux autres sont parvenus à s'enfuir, mais l'un de ces deux hommes est décédé suite à une balle perdue après des échanges de tirs avec les forces de l'ordre.

-Quatrième en deux semaines
Une prostituée a été retrouvé morte a l'arrière de la boîte de strip-tease où elle avait passé la soirée le jeudi. Aucun papier d'identité n'a été retrouvé sur le cadavre et les enquêteurs cherchent encore à l'identifier. La victime aurait été égorgée après avoir reçu de nombreuses entailles sur le ventre. Ce qui est troublant, c'est qu'il y a moins de deux semaines trois cas ont été répertoriés : les victimes ont toutes été assassinées dans les mêmes circonstances, et les meurtres ont tous eu lieu au nord de la ville. Tout porte à croire que c'est le fait d'un seul et même assassin. Les enquêteurs semblent considérer qu'il s'agit là tout simplement de l'oeuvre d'un meurtrier égaré, fou. Détail qui a son importance : les quatre victimes étaient des prostituées. Le retour de Jack l'Eventreur ? Le porte-parole des enquêteurs semble décidé à dissiper toute inquiétude là-dessus en affirmant qu'ils coinceront rapidement le criminel.

-Aggression musclée
Jeudi soir, vers 22 heures, un couple a été agressé à la sortie d'un magasin de bijoux. Il s'agit d'Edward et Nadia McDison, couple bien connu pour ses actions caritatives et leur aide aux populations défavorisées de Trinity. Le couple a mené un combat contre les inégalités ces dernières années. Ironie du sort, leur agresseur serait un homme de taille moyenne et de couleur de peau noire, vêtu d'un style fréquent à Trinity : baggy, t-shirt rayé de marque et casquette. Ce dernier les a dépouillés de tous les bijoux. Nadia McDison a pu quitter l'hôpital une fois tirée d'affaire, mais son époux reste plongé dans un coma profond.

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