Trinity City - GTA RPG
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AuteurMessage
Coddy McQuarters
Tuneur - Debutant
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Coddy McQuarters


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Gang : Leader des 66ers de Trinity City
Metier : Propriétaire de Trinity Performance et du port de plaisance
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Feuille du personnage
Arme(s) portée(s) (3 max): Kimber 1911 Eclipse Pro II

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MessageSujet: Mon épave [action]   Mon épave [action] EmptyMer 1 Juil - 15:27

La journée est belle mais je n’ai malheureusement pas le loisir d’en profiter pour l’instant. Le travail n’attend pas et il faut que je travaille sur la préparation du futur projet de la Hot Rod Factory. Les deux dernières voitures à en être sorties sont l’Impala de Joan et mon F-350. Deux sacrés véhicules, chacun dans son registre propre. En parlant de ça, il faudrait quand même que je demande à Joan si je peux utiliser sa Chevy pour les plaquettes publicitaires de l’atelier. Ca permettrait de montrer l’éventail des possibilités de la Hot Rod Factory. Après tout, deux Impala sont sorties de cet atelier et dans deux registres complètement différents. Un lowrider et un pro-touring, deux approches opposées de la passion des V8 US. Je préfère largement le style de celle de Joan, je ne suis pas réellement fan des lowriders et il suffit de regarder le contenu de mon garage pour en être sûr.

Alors que je suis concentré sur le travail, mon téléphone portable se met à sonner sur mon bureau. Je l’attrape et regarde le numéro avant de décrocher. C’est le numéro de Jay, mon homologue Newyorkais. Je me demande bien pourquoi il m’appelle. Je décroche et porte le téléphone à mon oreille tout en m’installant confortablement contre le dossier de mon fauteuil.


Salut Jay.

Hello Coddy.

Quoi de neuf ?

On a retrouvé une épave dans un de nos casses qui pourrait t’intéresser.

Crache le morceau.

L’immatriculation 440 6PK, elle te dit quelque chose ?

Je suis en train de prendre mes clopes lorsqu’il me balance cette immatriculation, mon geste reste en suspens quelques secondes avant que je ne repose le paquet sur le bureau. Bien sûr qu’elle me dit quelque chose. C’est la plaque de ma première Dodge Charger. Je pensais qu’elle était passée à la presse depuis le temps. Bientôt trois ans que l’autre enculé s’est mis au tas avec. Je ne pensais pas avoir de ses nouvelles un jour.

Tu te fous de ma gueule ?

Pas avec ça, Speedy ! On l’a trouvée en faisant un peu le ménage dans les carcasses, le châssis et la partie avant son HS, comme le moteur, mais la caisse doit être récupérable.

Merde alors…

Ca t’intéresse ? Sinon elle passe à la presse.

Déconne pas… Tu veux que je passe la chercher à New York ou tu peux me l’envoyer avec le prochain chargement de pièces dans le train.

Je te l’envoie avec la prochaine cargaison.

Merci Jay ! Je te dois combien ?

Rien, vieux. Au fait… pendant que je te tiens. T’es content de ta recrue ?

Joan ? Elle tourne pas mal, mais j’attends de voir ce qu’elle donne avec le nouveau moteur de son Impala.

Tu sera pas déçu… Bon, je te prépare l’envoi de ta Mopar. A plus Coddy.

Bye… et encore merci.

Je pose mon portable sur le bureau et m’allume enfin une cigarette. Trois ans que ma Charger a fini à la casse et je vais bientôt pouvoir la remettre sur pattes. Seul problème, je me demande à quoi elle va me servir, j’ai déjà ma Camaro de 1969 ou ma Charger 500 pour tenir le haut du classement ici à Trinity. J’ai un gros affectif avec cette voiture, j’ai remporté beaucoup de courses avec et c’est grâce à elle que j’ai commencé à me faire un nom. Je ne peux pas la laisser devenir un césar.

Soudain, il me vient une idée. Je sais comment elle va pouvoir m’être utile. J’ai déjà deux voitures pour la piste, cette Charger sera spécialisé pour le dragster. Un pont raccourci, un 540ci compressé et des gros slicks, sans parler du reste bien sûr. De toute façon, il va falloir que je refasse le châssis d’après Jay, autant en faire une machine de dragster. Mes coupés sont tous taillés pour la piste, autant en fabriquer une spécialement pour le dragstrip.

Je pose mes pieds sur le bureau et, tout en fumant une clope, me remémore les victoires que j’ai remporté au volant de ma Charger R/T de 1969. J’ai couru avec pendant plusieurs années et j’y suis très attaché. Savoir qu’elle sera bientôt de retour dans mon garage, enfin, dans un de mes garages, me donne le sourire. J’ai remporté quelques unes de mes plus belles victoires avec elle et je suis sûr qu’elle ne me fera pas faux bond sur le dragstrip.

A la fin de ma cigarette, je baisse mes pieds et me redresse avant d’écraser mon mégot dans le cendrier. Il est temps que je me remette au boulot. Ma Charger n’est pas encore là, je m’en occuperais lorsque Jay me l’aura expédiée.


***


Une semaine plus tard…

Nous nous dirigeons vers la gare de fret. Je suis au volant de mon F-350 avec deux de mes gars qui me suivent avec le camion plateau et le GMC de la casse. J’ai attelé une remorque pour récupérer ma Charger, le camion plateau servira pour une autre épave que les Newyorkais nous envoient pour la casse. Les deux pickups serviront à charger les caisses de pièces.

Nous arrivons à la gare avec dix minutes d’avance sur le train. Après le crash, je n’ai pas voulu aller voir ma voiture et j’ai quitté le soir même New York pour Trinity City sans même voir en détail les dégâts, j’étais trop écœuré. Depuis tout ce temps, j’ai toujours gardé la carte grise de ma Charger en souvenir et je l’ai prise sur moi aujourd’hui même si je doute d’en avoir besoin. Le train arrive doucement et s’immobilise bruyamment en douceur le long du quai de déchargement. Un employé m’indique le wagon qui nous concerne et nous demande de rapprocher nos véhicules.

Lorsque la porte s’ouvre et dévoile les deux épaves, une boule vient se former dans ma gorge. Ma Charger est tellement défoncée à l’avant qu’elle repose sur une structure à roulettes pour pouvoir la déplacer. Je m’approche doucement d’elle, ça me fait mal au cœur de la voir comme ça mais je sais que cela ne va plus durer très longtemps. Je viens poser mes mains sur la portière conducteur et passe ma tête par la vitre cassée pour regarder à l’intérieur. L’arceau que je lui avais fabriqué est toujours là, même dans cet état de délabrement avancé, je retrouve le travail que j’ai mis des heures et des heures à mettre en place. C’est MA voiture et elle sera bientôt sur un dragstrip mais il va y avoir une masse de boulot énorme à réaliser dessus.

Avec l’aide des gars, nous chargeons ma Charger sur la remorque que mon pickup Ford tracte et l’autre voiture, moins abimée, sur le camion avant de les sangler puis de charger les caisses dans les bennes des deux trucks. Une fois la totalité du matériel chargé, nous retournons à la casse pour déposer les caisses. Sur le chemin, mes yeux glissent souvent dans les rétroviseurs pour regarder ma Charger. Heureusement qu’elle était en parfait état avant le crash, trois ans de stockage dans l’humidité de l’état de New York ont bien mis à mal la tôle mais rien d’irrémédiable pour moi ou même mes gars à la Hot Rod Factory. Elle fera à nouveau du bruit dans peu de temps.

Après avoir déchargé les pièces et l’autre voiture à la casse, je décide d’emmener tout de suite ma Mopar au garage pour que mes gars s’en occupent dès qu’ils pourront. Je suis content de la retrouver, il y a une longue histoire entre cette voiture et moi. Elle m’a permis de me faire un petit palmarès dans plusieurs villes et c’est avec elle que j’ai fait partie des 66ers pour la première fois à Atlantic City. Je la décharge près de l’atelier hotrod et détache la remorque de mon truck avant d’aller le garer puis de ranger la remorque à sa place.

Un des gars vient me demander pourquoi j’amène une voiture en si mauvais état. Pour une autre bagnole, je l’aurai envoyée à la presse sans sourciller ou presque… après tout c’est quand même une Charger de 69, mais celle là n’est pas n’importe qu’elle muscle car. Je lui explique brièvement pourquoi je m’obstine à vouloir la reconstruire et il m’avoue comprendre la démarche. Mes gars sont des passionnés, et un passionné comme nous est très attaché à sa voiture.
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