°•. Appartement de Mya Eichii .•°

Mya était sur le dos de Radd, qui finit par se mettre à courir. Il allait pas se fatiguer? La jeune femme s’accrocha à lui, pour s’assurer de ne pas tomber^, mais elle lui faisait confiance, elle savait qu’il n’allait pas la laisser tomber aussi facilement. La jeune nippone regarda la route, lui disant ou tourner quand il le fallait. Au bout d’un moment, ils finirent par arrivés sur le territoire des yakuzas, quelques uns regarda sans comprendre ce qu’il se passait, mais Mya n’y faisait pas du tout attention. A quoi sa servait? Fallait un embrouille de plus? Bien sur que non! Elle ne le désirait pas. Arrivé à son quartier, la demoiselle dit à Radd que c’était dans le bâtiment en face d’eux a quelques mètres. L’asiatique lui souria doucement, avant de déçendre de son dos.

« Merci pour la balade. Sa va? Pas trop fatiguer? »

Mya lui souria avant de s’étirer de nouveau, rester toujours sur le dos sans bouger pouvait donner des crampes non? La yakuza avança vers le bâtiment, lui faisant signe de le suivre. Il avait bien droit à un rafraîchissement tout de même. Après avoir courut comme ça un bon verre glacé lui ferait du bien.

« Vient. Je vais te donner de quoi boire. Après une course pareil tu as bien droit à une récompense. »

La nippone lui souria, continuant son chemin et entrée dans le bâtiment. C’était un endroit plutôt calme a première vu, sans vraiment y avoir de problème. Mais ça restait tout de même un quartier de gang et il y avait parfois des bagarres. Mais la plupart du temps Mya n’y faisait pas attention. A quoi cela servirait? A rien a part s’attirer des ennuies, et pour le moment la jeune femme en voulait pas. Restant la plus calme et discrète possible. La japonaise monta les escaliers, suivit de Radd bien entendu, avant de très vite arrivée devant la porte de son appartement. Elle ouvrit la porte avec ça clé et entra.

« Si monsieur veut bien prendre la peine d’entrée. »

Elle lui souria doucement, pour ensuite refermer la porte à lui. La demoiselle posa ces affaires dans un coin, et se dirigea vers la petite cuisine, histoire de servir de quoi boire a Radd.

« Fais comme chez toi. Tu veux quoi a boire? »

Nous arrivons bientôt à destination de l'immeuble où loge Mya. Le chemin fut très rapide, Mya m'indiquant où et quand il fallait tourner. Quelques Yakuza nous ont vu sur le chemin, mais je pense que du fait que Mya soit une Yakuza, ils ont rien dit. Enfin, de toute façon, ils auraient fait quoi ? Ils se seraient pas ramenés avec des katanas prêt à me trancher en deux. Je sais désarmer quelqu'un et me défendre, j'aurais vite fait de récupérer un katana. Mais après, chaud à m'en servir, je sais pas comment faire moi. Sur le chemin, personne, oui je dis bien personne, n'a maté Mya, et heureusement. Disons que sinon, j'aurais pu me mettre en colère et ça aurait chauffé sévère pour les cons qui mattent. Enfin, parlons pas de malheurs, il c'est rien passé et c'est tant mieux.

Mya m'indique que l'immeuble où elle loge, c'est celui à quelque mètre en face de nous. J'achève alors ce trajet, m'arrêtant devant l'immeuble. Maintenant je sais que mes capacités d'avant n'ont pas changés, je suis resté le même qu'il y a une dizaine d'années maintenant. Mya descends de mon dos, je l'aide pour pas qu'elle ne tombe. Elle me remercie pour la balade, et me demande si ça va. Je lui fais signe que pour moi c'est bon. De toute façon chez moi quand ça va pas, c'est soit que j'ai le moral à zéro, soit que je suis ou vais m'évanouir, soit que je perds un bon litre de sang, que je suis troué comme une passoire quoi. Sinon le reste du temps ça va toujours. Et puis avec une femme, ça va toujours, même quand ça va pas, pour pas l'inquiéter. Mais sincèrement là ça va très bien. Je suis content, au moins je sais que j'ai gardé les mêmes performances qui étaient déjà un peu évolués. J'ai peut être mis tout au plus une dizaine de secondes de trop, mais ça ira mieux après une bonne séance au gymnase de course sur tapis électrique. De toute façon faut que je me remette au sport, ça fait un bail que j'en ai pas fait. Les derniers mois à New York j'bossais plus que je faisais du sport. Dire que quand je suis arrivé à New York je faisais tous les jours minimum 3 heures de sport.

La belle Mya me souria à nouveau, avant de s'étirer. Elle est tellement belle quand elle s'étire. Elle avance ensuite vers le bâtiment de béton, me faisant signe de suivre. Je suis donc, sans rien dire, un sourire sur le visage. Elle me dit qu'elle va me donner de quoi boire. J'ai pas soif mais bon, il n'est pas de politesse de refuser quelque chose. Elle entre, puis j'entre dans le hall à mon tour. C'est calme ici, pourtant nous sommes en plein territoire Yakuza. Il ne semble pas avoir de problèmes dans ce quartier, pas comme le mien où traînent tarés, dealers et gangsta qui respectent rien. Et j'oublie les jeunes vandales qui dégradent tout et qui font chier les vieux. Mais bon, j'étais pareil à l'époque. Souvent ils sont poussés par certains adultes qui ont rien de mieux à faire. Et quand ils se retrouvent en maison de redressement, ils en veulent à mort à ceux qui les ont poussés, parce que eux ont payés, mais le cerveau non. C'est comme ça que ça fait des règlements de compte. C'est juste pas ce qu'il nous faut en ce moment : encore plus de mort. Si j'avais les moyens de stopper l'écoulement de morts, d'armes et de drogue dans le quartier, je l'aurais fait depuis longtemps. C'est d'ailleurs un de mes objectifs.

La belle asiatique monte les escaliers, je la suis de près. Nous arrivons bien vite à l'étage où elle habite. Nous nous arrêtons devant la porte de son appartement, qu'elle ouvre très vite. Elle entre, puis me demande d'entrer. Je ne peux m'empêcher de répondre, de façon gentille.

- Puisque mademoiselle insiste !

Je termine en déposant un doux baiser sur sa main, puis en avançant pour entrer dans son appartement. J'entre et elle referme la porte derrière moi. Elle pose ces affaires dans un coin, avant de se diriger vers la cuisine. Je la suis du regard. Son appartement est très joli. Elle me dit de faire comme chez moi. Puis elle me demande ce que je veux boire. Je marche doucement en admirant la décoration et les meubles, et je lui réponds, naturellement.

- Ce que tu as... je suis pas chiant là dessus...

Radd lui dit qu’il voulait n’importe qu’elle boisson. Sa facilitait pas le choix de la demoiselle vu tout ce qu’elle avait. Elle opta plutôt pour un Soda. Elle allait pas commencer a picoller non plus hein! Elle avait eu largement sa dose se soir, et en plus de s’être évanouie devant tout le monde, c’était la cerise sur le gâteau. A y repenser, elle décida très vite que sa ne servait à rien, et supprima ces pensés ça tête. Les verres servit elle alla en donner un a Radd, en lui souriant, pour ensuite aller s’asseoir sur le divan bien tranquillement.

« Ben…Reste pas debout Radd. Tu peux t’asseoir tu sais. »

Mya lui souria doucement, avant de mettre sa tête en arrière en soupirant, non pas soupirer d’ennuie ou quelque chose dans le genre, un soupire plutôt… »heureux »? Elle était bien contente d’être de nouveau chez elle, c’était plus tranquille et puis avec le bruit de la boite qu’elle soit à l’intérieur ou non, sa lui donnait mal la tête à force. La femme but une gorgée de son verre. C’était bien frais, tout ce qu’elle aimait. La jeune femme souria a Radd avant de poser son verre et avant même qu’il n’arrive a s’asseoir elle se leva et alla l’embrasser tendrement. Non ça ne faisait pas style « j’veux coucher avec toi ». C’était plutôt parcequ’elle voulait seulement sentir de nouveau ces lèvres contre les siennes. Et puis sa n’avait rien de sous entendu la dessous. Quand elle veut quelque chose, elle là et cette fois elle voulait de nouveau un baiser. Rien de plus logique que ça. Et puis, de la a aller le demander, sa ne l’aurait pas trop fait, du moins à son propre avis.
Au bout d’un moment, la demoiselle mit fin au baiser pour lui sourire doucement. Se si beau sourire qu’elle avait toujours, doux et gentil. Elle avait rien d’une yakuza a y regarder de plus près, du moins c’Est-ce qu’on se dirait non?

« Heu… Désolée… Mais j’ai pas pu m’en empêcher… »

La nipponne détourna le regard, mettant ces mains derrière son dos. Même si elle était désolée la jeune femme était bien contente d’avoir réussit à lui voler un nouveau baiser. Mais n’allait-il pas en avoir marre?

Mya revint très vite avec deux verres dans les mains. Dans chaque verre il y avait du soda. Elle me donne un verre, et je la remercie. Elle s'assoit ensuite sur le divan tranquillement, et elle m'invite de manière sympatique à venir. Elle pose sa tête en arrière, et elle soupire. Pourquoi soupire elle ? Son soupir n'a pas l'air d'un air soupir d'ennui, pas les longs soupirs comme quand on s'emmerde, nan, un autre soupir. Un soupir que j'ai jamais entendu, un soupir bizarre. Que je ne saurais décrire, ni même répertorié. Je vais bientôt m'assoir, mais avant je regarde un peu la décoration. On m'a toujours dit que de par la disposition de la décoration on peut devenir les habitudes des gens. Si c'est ultra bien rangé, c'est une maniaque. Si c'est le bordel, c'est une jemenfoutiste.

Je bois une légère gorgée de la boisson fraîche, puis je pose le verre sur la table. Je m'apprête à m'asseoir sur le canapé, mais Mya se lève en vitesse et m'embrasse. Un nouveau baiser, mais plus tendre que les autres encore. Mes mains se posent sur ces hanches, et je prolonge le baiser, jusqu'à ce qu'elle mette fin au baiser. Mes mains glissent le long de son corps, pour revenir vers moi. Son sourire, si doux, si gentil. Je l'adore. Jamais de ma vie je n'ai rencontré une pareille femme. Si douce, si gentille, et criminelle en même temps. Franchement, je n'aurais jamais cru que c'était une Yakuza. Si elle ne me l'avait pas dit, j'aurais dit que c'était une personne honnête, comme environ 10% des gens dans cette ville, et encore.

Elle s'excuse, je ne peux m'empêcher de sourire. Elle détourne du regard, met ces mains derrière son dos. Mes mains viennent caresser ces bras, doucement, mon regard est passioné de son si beau corps. Je la regarde, sourire aux lèvres. On dit que les gangsta sont sans coeur. Si ceux qui disent ça voyaient cette scène, ils ne me prendrai pas pour un gangsta. Pourtant, j'en suis bien un, et j'ai un coeur. J'approche mon visage du sien, comme pour l'embrasser à nouveau, mais au dernier moment je glisse sur le côté gauche pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille.

- Une belle femme m'a dit il y a dix minutes à peine quand je m'étais excusé de l'avoir embrassé qu'il ne fallait pas s'excuser d'un si bon baiser. Je te retourne la pareille.

Après sa phrase, Mya lui souria. Il était si gentil, si doux et pourtant c’était un gangsta. Elle n’y aurait pas cru si quelque un d’autre le lui aurait dit. Et pourtant! La jeune femme déposa un nouveau baiser furtif sur ces lèvres pour ensuite se blottir doucement contre lui, histoire de lui faire un câlin. De le sentir contre elle. Depuis qu’elle le connaissait, elle avait cette sensation de se sentir mieux, alors qu’en temps normal elle déprimerait. D’ailleurs a chaque fois qu’elle rentrait du boulot c’était pas du Soda qu’elle buvait, mais plutôt de l’alcool. Et bien entendu le lendemain, elle avait une sacré gueule de bois, même en tenant bien l’a il y a toujours des répercutions. Mais cette fois, pour on ne sait qu’elle raison, elle avait préférée prendre un verre de Soda… Décidément parfois, on ne pouvait vraiment pas la suivre…

« Radd… Merci encore… »

La jeune femme releva doucement la tête, lui souriant, avant de nouveau la baisser, gardant cet instant précieux. Elle aimait bien cette sensation, la sensation de chaleur que procurait le corps d’un homme, la sensation de protection, comme si on avait l’impression que rien ne pouvait nous arrivé, qu’on ne craignait rien du tout. C’était ce qu’elle ressentait à chaque fois. La nippone se sentait de plus en plus fatiguer, faut dire qu’il faisait tard aussi, très tard d’ailleurs. En temps normal elle était dans son lit à cette heure çi après avoir ingurgiter quelques verres d’alcool de plus.

« Hum… j’suis crevée… »

Au moins elle le dit! Non c’était pas pour le faire fuir hein! Elle préférait cent fois qu’il reste avec elle, comme quelque un qui veille sur une autre personne, une sorte d’ange gardions non? En tout cas après ces mots, la jeune femme ne mit pas longtemps a fermer les yeux, et de très vite s’endormir. Restant en appuie contre son corps, enfoui dans ces bras. Elle était tout simplement bien…

Mya dépose un nouveau baiser sur mes lèvres, et baiser furtif. Elle vint très vite se blottir contre moi, doucement, pour me faire un câlin. Elle est si douce, si gentille. Elle est adorable, la femme la plus adorable et la plus mignonne du monde entier. Mes mains entourent son dos, la caressant doucement, alors qu'elle est blotie contre mon torse. C'est la première fois, oui, la première fois, que je me sens aussi bien avec une femme. C'est aussi la première fois que je câline une femme. Et ça me fait très bizarre, mais c'est mon instinct qui me guide. L'instinct d'homme qui me guide. Lorsqu'elle prononce mon prénom, des frissons parcourent mon corps, mais je ne comprends pas pourquoi je frisonne. Un frison de plaisir ? Je ne sais pas.

Mya me remercie, mais je ne comprends pas poyrquoi. Parce qu'elle ne déprime plus ? Parce qu'elle ne pense plus à son ex ? Parce qu'elle est bien avec moi ? Je ne sais pas, mais je ne vais pas lui demander, je m'en fiche après tout. Je veux juste qu'elle passe un bon moment avec moi. Je veux juste profiter de ce moment. Bizarrement, je n'ai toujours pas pensé à Davina, aux anciens souvenirs. Pour le moment, rien, pas de souvenir. Je préfère ne pas en avoir, que de souffrir en me souvenant de ce qui c'était passé. Serait-elle le remède miracle de cette souffrance ? De cette peur ? Je ne sais pas... Je me fais des idées peut être. Peut être que ça va revenir. Peut être que ça ne reviendra jamais.

Mya relève doucement la tête, avant de la baisser. Quel bon moment ! J'adore ce moment avec elle, un moment de détente. Si douce, si tendre, si gentille. Comment peut-on résister au charme de cette femme ? C'est impossible, tu simplement impossible. Mya me dit qu'elle était crevé, mais je n'eus pas le temps de répondre en lui proposant de se mettre sur le canapé que je sentis qu'elle c'était endormie. Je regarde son visage, en effet, elle est dans un profond sommeil. Je ne peux m'empêcher de sourire. Doucement, un peu péniblement mais comiquement, je la transporte doucement jusqu'à sa chambre. Une très belle chambre, bien rangée.

Je la pose doucement sur son lit, en faisant attention qu'elle ne se réveille pas, puis, je caresse doucement son front avant de l'embrasser. Je regarde si elle est bien mise, et, je vais tout doucement chercher une feuille et un stylot. Très vite je trouve ce dont j'ai besoin, et je reviens dans la chambre. La feuille posée sur le lit, près d'elle, je me pose sur le sol, et, en m'inspirant d'elle, de la beauté de son visage, et des sentiments qu'elle m'a fait ressentir, j'écris des paroles...

Mya était profondément endormie, un sommeil ou personne ne pourrait l’en sortir, quoi que… Il faudrait plutôt y aller pour y arrivée. Quand elle dort aussi bien, il est toujours difficile de la réveiller. Il faut utiliser toute les astuces possible pour y arriver. Dans son sommeil elle ne faisait pas de rêves, elle était tout simplement bien, détendu, tranquille La nuit passa très vite, enfin la fin de nuit. La nipponne se réveilla tard dans la matinée quand même. Ouvrant les yeux, elle se releva doucement pour être assise sur le lit. A se moment elle eu un léger mal de crâne et elle se massa le crâne en grimaçant. Elle se dit qu’elle avait sûrement mal gérée la consommation d’alcool, en tout cas c’était moins fort que d’habitude. Regardant autour d’elle, la jeune femme souria en voyant Radd sur le sol complètement endormie. Elle trouva aussi a côté de lui, sur le lit, un morceau de papier avec quelque chose écrit dessus. La jeune femme le prit et commença à le lire doucement, en souriant de ces belles paroles.

Sa lecture terminer, elle souria en regardant Radd, elle trouva sa très mignon. Elle se pencha sur lui et déposa un baiser sur sa tête, pour ensuite mettre une couverture sur ces épaules, et de sortir de son lit. Se dirigeant vers la penderie, elle y sortit des vêtements et les étendit sur le lit, se demandant bien quoi mettre… Elle avait toujours un peu de mal à choisir. Mais au bout de quelques petites minutes, elle fit un choix et partit a la salle de bain. Prenant une bonne douche a moitié froide, s’habiller, sécher ces cheveux, se maquiller un peu… Se faire belle quoi!

Quand tout son petit manège matinal fut terminer, la jeune femme alla dans la cuisine, faisant couler le café tranquillement, s’appuyant sur le plan de travail. Attendant que sa soit finit, pour ensuite s’en servir un. Le temps qu’elle attende la jeune femme alla chercher son sac à main, sortant ces cigarettes et s’en allumant une en se dirigeant vers la fenêtre. Regardant le paysage, la jeune demoiselle fuma bien tranquillement. La journée allait être magnifique vu la couleur du ciel, un bleu sans nuage gris, rien… Le soleil allait battre son plein. C’était bien mieux que la pluie d’ailleurs. Tout en finissant ça cigarette, la jeune femme repensa au mots qu’il avait écrit, c’était si beaux, sa lui donnait le sourire directement.

Mya écrasa sa cigarette dans un cendrier qui était tout près d’où elle était, laissant la fenêtre ouverte, elle se dirigea vers la cafetière qui venait de terminer son travail. Elle se servit un café avant de retourner dans la chambre, s’assayant sur son lit, la nipponne regarda Radd qui dormait encore, reprenant le papier pour le relire une nouvelle fois. Souriant a ces paroles écrites…

Alors que la belle Mya dort, j'écris des paroles, de plus en plus. L'inspiration est là, je met dans cette musique du rythme, je la fais vivre à mon aise. Je prendrai plaisir à la jouer, quand il faudra que je la chante, pour enregistrer la musique. Les paroles sont belles, des compliments aux couples, des compliments à l'amour, des compliments à Mya. Je n'arrête pas de complimenter une chose que j'ai peut être découvert, l'amour, ou du moins, le sentiment d'être aimé. Tomber sous le charme d'une personne. Moi qui croyait que j'allais en souffrir. Les mauvais souvenirs partent, laissant place aux bons sentiments qui donnent plaisir à la vie de couple. J'aime ces bons sentiments. Mais bon, je m'emballe peut être pour rien, peut être que c'est juste que j'ai passé un bon moment avec elle. Et puis de toute façon je ne la connais pas assez. Oui elle me plaît, mais, pour le moment, c'est tout. Ca ne va pas plus loin. Avant que je puisse pleinement l'aimer, il faut que j'apprenne à la connaître, il faut qu'on apprenne à ce connaître en fait. Et seulement après nous pourrons profiter pleinement de l'amour que nous avons l'un pour l'autre, s'il s'avère que nous en avons. Tout reste flou pour le moment, normal, nous ne nous connaissons pas bien.

Après une bonne heure, j'ai terminé mon travail. J'ai crée une musique d'environ 4 minutes, qui parle de Mya, de l'amour. Une chanson peut ordinaire, je ne sais même pas si cette chanson je la mettrai en vente. Pas une chanson pour un rappeur avec un nom de scène très agressif. Et puis, si elle ne plaît pas aux gens, ça donne une mauvaise image de moi, la réputation j'en parle pas. M'faudra l'avis de personnes. Mes amis, Mya, et puis si possible des rappeurs ou des chanteurs. Cette chanson, c'est pas vraiment du rap, en tout cas pas du gangsta rap. Je relis les paroles, en ayant en tête les instru qu'on utilisera. Me manque plus que le titre. Un titre percuteur. J'ai pas la tête à ça. Pour le moment, j'ai une seule envie... dormir. Mon cerveau est en compote, il faut que je le repose un peu le pauvre. J'le ménage pas depuis que je suis arrivé à Trinity.

Trop fatigué pour bouger, je baîlle doucement, discrètement, pour ne pas réveiller Mya, et je m'allonge sur sol. Il fait froid, on est bien. Je m'étire, et je ferme les yeux quelques secondes tout au plus. Mais ces quelques choses me feront plonger dans un profond sommeil réparateur, mon cerveau n'en pouvant plus. Dans ce long sommeil, je rêve de Mya. Elle monopolise mes rêves. Pas de souvenirs. Des projections dans le futur plutôt. La plupart sont cohérentes, c'est comme si je lisait l'avenir. Mais elles répondent tous à mes désirs, comme avoir un enfant, me marier, habiter une maison, devenir quelqu'un dans le monde du rap, devenir célèbre. Je suis pas comme les autres, et je veux m'en démarquer. Je veux devenir quelqu'un. Qui ose gagne. Je ne me rappelle plus à qui appartient cette devise, mais elle est vrai. Quand on ose, on gagne. Même s'il faut perdre pour gagner.

Le soleil me réveille. Je ne sais pas quelle heure il est. J'ouvre doucement les yeux, avant de m'apercevoir que Mya lis quelque chose. Je regarde bien, aucun doute, il s'agit de mes paroles. Elle a le sourire aux lèvres. J'ai une couverture sur mes épaules. Furtivement, je me glisse hors de la couverture, et, sans que Mya s'en rende compte et sans aucun droit, j'arrive derrière elle et je l'embrasse dans le cou, caressant ces avants-bras.

- Bien dormi mon ange ?

Mya lisant toujours la chanson, fut surprise de recevoir un baiser dans le cou, la jeune femme eu quelque peu sursauter, mais très vite elle lui souria doucement, avant de tourner la tête et d’aller l’embrasser tendrement et de regarder de nouveau la lettre, répondant en même temps.

« Oui, très bien dormit même. Cette une magnifique chanson que tu as écrit la. Sérieusement, j’aime beaucoup. »

La nippone lui souria avant de se caller un peu plus contre lui. Elle se sentait si bien entre ces bras. En sécurité. Il lui plaisait vraiment, mais elle faisait tout de même attention de ne pas aller trop vite, ils ne se connaissaient pas après tout, ou du moins pas assez plutôt. Elle lui avait bien parler de son passé, c’était déjà un bon début, mais il y avait tellement de choses a savoir sur chacun de ces deux personnes. Mya but une gorgé dans sa tasse de café, avant de lever les yeux vers lui en souriant.

« Tu veux du café? Ou autre chose peut être? Tu as peut être faim? »

La jeune femme se détacha de le lui et se leva gardant le morceau de papier dans ça main, le lisant de nouveau. Elle pourrait le relire cent fois si elle le pouvait, toute la journée, tout les jours. C’était tellement beau, si profond. On sentait bien que sa venait du cœur et pas sur un coup de tête. La jeune femme se dirigea tranquillement vers la cuisine s’asseyant sur le plan de travail en un petit rebond. Ben ouais, parcequ’elle aimait bien être en hauteur, du moins surtout sur des murets ou autres. Et puis elle était encore chez elle donc.

« Tu sais que je pense de plus en plus que tu as un avenir dans la chanson. Déjà que tu rapes super bien, en plus de ça tu as du talent pour écrire. Tu devrais tenté t’as chance sérieusement »

Mya lui souria de nouveau, alors qu’elle but une nouvelle fois dans sa tasse de café. Lisant toujours se bout de papier. Sérieusement, si elle continue comme ça, elle allait finir par le connaître par cœur.

Lorsque je dépose mes lèvres dans le cou de Mya, celle-çi sursaute, me faisant sourire. En réaction, elle tourne la tête et m'embrasse tendrement, puis elle regarde à nouveau la lettre. La tête posé doucement sur son épaule gauche, je lis les paroles que j'ai créé hier soir, alors qu'elle dormait. Mya me dit qu'elle a très bien dormi, puis elle complimente la chanson. Il me fallait son avis, je l'ai. Je sais pas si cette chanson va plaire, j'espère qu'elle va plaire aux gens, parce que si je la met en vente, disons que ma réputation sera en jeu. La première chanson met toujours la réputation du chanteur en jeu. Si la chanson passe bien, le chanteur aura du succès,. Si elle ne passe pas très bien, c'est mort, il n'aura pas de succès et il sera très vite oublié. Dans notre monde, la réputation joue énormement à ce niveau là.

Mya se cale vite contre moi. Mes bras l'entourent et mes mains caressent doucement ces avants-bras. Je lis les paroles, je serai prêt à chanter les paroles là. J'ai le rythme de la chanson, l'intonation, tout. Je connais cette chanson mieux que quiquonque. Normal, c'est moi qui l'ai créé. Mais, si elle se vends comme des petits pains, j'en serai très heureux. A l'inverse, si elle ne se vends pas, je serai mal, parce que j'aurais flingué par carrière, et une rare chance de sortir de cette merde. Mais je sais comment faire pour pas prendre de risques. C'est simple. Demander l'avis de pro, de chanteurs ou de rappeurs. C'est ce qu'il y a de mieux à faire, pour éviter un échec commercial cuissant. Le premier échec commercial fait toujours plus mal, ensuite on s'habitue. Mais quand on débute et qu'on fait un échec commercial, c'est très mauvais et c'est rare qu'on fasse parti des meilleurs après. Mais bon, j'préfère commencer tout doux avec une chanson, pas un album entier.

Mya me demande vite si je veux quelque chose. Je lui fais signe de la tête que non, je ne veux rien. Elle se lève ensuite, le papier dans la main, et elle se dirige tranquillement vers la cuisine. Je la suis, après avoir remis mes vêtements comme il faut. Toujours être présentable. Elle s'assoit sur le plan de table, je reste en face d'elle. Elle me donne ensuite son avis sur ma carrière musicale. Je devrai tenter ma chance qu'elle dit. Peut être. Je sais pas. J'hésite encore. Mais je verrai pour présenter cette chanson déjà, voir ce que les labels en pense, et tout.

- T'as prévu de faire quoi aujourd'hui ?

Une question par simple curiorisité bien sûr. Je regarde l'heure... Bientôt 11h 50. Le temps passe vite... Et j'ai surtout dormi longtemps... Enfin... Je sais pas...

Mya le regarda doucement après sa question, avant de lever les yeux et faire mine de réfléchir. Pour tout avouer, elle n’avait pas trop penser à ce qu’elle pourrait faire. Soit se balader, soit aller à la plage, soit du shopping, ou encore rester chez elle. Mais se serait dommage de ne pas profiter d’une si belle journée. En plus elle aimait bien le soleil, sa lui permettait de bronzé un peu, d’être tranquille. Hum…Sérieusement, elle ne savait vraiment pas.

« Je ne sais. J’ai rien prévu de particulier. Tu avais quelques chose de prévu? »

La jeune femme le regarda doucement, avant de lui tendre le papier le bouger de droite à gauche. L’air de dire « tu le prend? ». La nippone aimerait bien en garder un exemplaire, se serait mignon. En plus elle pourrait le lire tant qu’elle le veut.

« Je peux en avoir un exemplaire dit? S‘il te plait.»

Elle lui souria, d’un air de chien battu pour qu’il accepte. De toute façon pourquoi il refuserait? C’est pas comme si elle le harcelait a tout bout de champ. En plus elle l’avait demander gentiment de sa voix si douce. Mya décendit de son « perchoir » et alla se blottir contre Radd, elle qui aimait tellement être dans ces bras. Il l’a rassurait rien qu’en l’entourant de ces bras. Non pas qu’elle avait l’air tracasser ou d’avoir peur, non pas du tout! Mais c’était réconfortant d’avoir quelque un sur qui compter, alors que la veille elle se sentait seul au monde. Ou personne ne la comprenait, ou personne ne pourrait l’aider à remonter la pente. Mais bizarrement, depuis qu’elle l’avait rencontrer elle se sentait bien, en sa compagnie, elle pouvait se remettre à goûter à la joie de vivre parmi les vivant. Elle ne pensait même plus à mettre fin a ces jours. De toute façon à quoi sa servirait? De toute façon, l’asiatique le concéderait comme son ange gardien, un ange gentil et qui a un cœur malgré qu’il soit un gangsta.

« Au fait, sa t’intéresse de venir à la plage avec moi? J’pense aller y faire un tour. Et puis il fait tellement beau, faudrait en profiter non? »

La Yakuza souria doucement à Radd. Elle avait bien raison, il prévoyait du beau temps aujourd’hui, il serait dommage de ne pas en profiter. Et puis aller à la plage, se baigner un peu, ne les empêcherait pas de faire connaissance.

Lorsque je pose à la question à Mya, elle lève les yeux en l'air et fait mine de réfléchir. Cette action me fait sourire. Elle est si belle, dans tous ce qu'elle fait. Aujourd'hui c'est une journée calme pour moi. Ce soir par contre j'ai un truc avec la bande, une soirée comme on organisait avant. Ah c'était le bon vieux temps ces soirées. Des fêtes de quartier en fait. Mais bon, cette fête de quartier sera différente des autres je pense. Déjà j'aurais minimum mon pistolet sur moi. On sait jamais ce qu'il peut y arriver. Vu que le quartier est pas très sûr en ce moment, je préfère être armé. Et puis je surveillerai plus la fête que tout. De façon à virer les dealers, les putes et les trafiquants en tout genre. Ce genre de fêtes c'est très spécial, c'est pas des fêtes sur invitation. Ceux qui veulent venir viennent, point barre. On est pas des bourges nous, avec leurs fêtes à la con où tu viens sur invitation. Nan les fêtes de quartier c'est mieux. C'est surtout l'ocassion de connaître du monde.

Mya réponds enfin qu'elle n'a rien prévu de particulier. Elle me demande si j'avais quelque chose de prévu, je lui réponds d'un simple signe de tête négatif. Elle tends ensuite le papier de droite à gauche, d'un air à me demander si je le prends. Elle me demande ensuite si elle peut avoir un exemplaire. Avec l'air de chien battu, genre elle veut absolument son exemplaire. On dirai une gamine, elle est tellement jolie quand elle fait ça. Je récupère de deux doigts le papier, lentement, et je hausse des épaules en souriant. Je vais un peu la taquiner...

- Hum... j'chais pas... Peut être...

Très vite, la belle nippone descends du plan de plan, puis viens se blottir contre moi. Mes bras l'entourent à nouveau, un sourire s'affiche sur mon visage. Je ne me lasserai jamais d'être en sa compagnie. Un petit moment de silence que j'apprécie. Je pose mes lèvres dans son cou, quelques secondes tout au plus. Sa peau est si douce. Le moment de silence est brisé lorsqu'elle me propose d'aller à la plage. Pourquoi pas après tout. Il fait beau, la météo annonce qu'il fera beau toute la journée, et l'eau sera donc chaude. Il faut en profiter, quand arrive l'hiver on peut déjà moins sortir, alors faut profiter de l'été qui est là !

Et puis, je sais pas pourquoi, mais j'ai envie de me montrer avec Mya. D'habitude je suis très discret lorsque je suis en couple, je ne veux pas que les gens nous voyent, je n'aime pas leurs réactions, ce qu'ils disent de moi, de celle avec qui je suis. Mais là, c'est l'inverse. J'ai envie de provoquer le monde, de montrer à tous le monde que je suis peut être un mec sans éducation, mal instruit, qui vient d'un "ghetto" ni plus ni moins, mais c'est pas ça qui compte, et que rejeter les mecs comme moi ça sert à rien. J'ai envie de défier cette société, de la provoquer. Parce que je la déteste.

Le sourire aux lèvres, je réponds à Mya en lui caressant le ventre.

- Si tu veux ma puce...

C'est juste après avoir dit cette réponse que je m'aperçois que je l'ai appelé ma puce... Mais je fais comme si c'était normal...

Peut être? Comme ça peut être? Nan elle en voulait une copie, il lui fallait un exemplaire de ces si belles paroles, elle ne pouvait pas laisser passer ça. La jeune femme leva la tête doucement et le regarda dans les yeux en souriant. Il était si doux avec elle, si gentil, elle ne pourrait pas se lassé de ces bras, de ces baisers.

« Allez… S’il te plaît! Une petite copie pour moi. Tu vas pas refuser hein? Tu pourrais pas me refuser ça, a t’as Mya. Sérieusement? »

Mya lui souria doucement, avant d’aller déposer un baiser dans son cou, pour ensuite se blottir de nouveau contre lui en souriant. Elle était si bien, si paisible, qu’elle voulait que ce soit ainsi tout le temps. Pour l’éternité? Oui, pourquoi pas. Il accepta d’aller a la plage avec elle, la nipponne en fut ravie, elle releva la tête et l’embrassa tendrement, comme si elle voulait le remercie. Une manière bien sympathique de dire Merci n’Est-ce pas? Le tout était de choisir le maillot qu’elle allait mettre tien, elle en avait tellement qu’elle ne savait pas trop lequel prendre. Des noirs, des blancs, des marrons, des bleus, de différent types et elle ne savait pas choisir toute seul. En temps normal elle prendrait le premier qui lui passe sous la main. Mais la, elle voulait que sa plaise à Radd, qu’elle soit belle pour lui. Rien que pour lui. En tout cas, elle eu un sourire quand il lui dit « ma puce » c’était si mignon, sa lui réchauffait le cœur, comme une sensation nouvelle qu’on avait perdu depuis longtemps. Était-ce l’amour? Sûrement? Elle venait peut être de le redécouvrir, mais elle prendrait bien son temps, de le connaître un peu plus, qu’il découvre son caractère… Qu’il sache tellement de choses sur elle!

« Merci! Je vais choisir mon maillot et j’arrive. »

Mya lui souria déposant un nouveau baiser sur ces lèvres avant de ce décoller et d’aller vers sa chambre. La jeune femme s’arrêta avant de se retourner vers lui et de lui prendre la main, comme pour l’entraîner avec elle.

« Tout compte fait, tu comptes fait, tu vas m’aider à choisir. Sinon je vais mettre une heure avant de trouver. Tu veux bien dit mon ange? »

La Yakuza lui souria, de toute façon il n’avait pas le choix, elle marchait déjà à reculons vers sa chambre et finit très vite par entrée. Elle se rendit compte d’avoir dit « mon ange », c’était sortit tout seul mais fit comme si elle n’avait rien dit. Elle verrait bien avec l’expression de Radd si ça lui plait ou pas. Et puis de toute façon, elle penchait plutôt pour que sa lui plaise!

La réponse de Mya à ma taquinerie me fais rien. Elle est si mignonne quand elle veut quelque chose. Comment lui refuser quelque chose ? C'est tout simplement impossible. Cette femme, elle n'a aucun défaut. La femme parfaite. Gentille, douce, tendre. Cette femme là, je ne la mérite peut être pas. Après tout, nous sommes de deux classes sociales différentes. Mais nous avons tout deux connus quelque chose de commun : la souffrance, le mal. Pourtant, par rapport à moi, on ne dirai vraiment pas que c'est une Yakuza, qu'elle a tué des gens. On ne dirai rien de tout ça. Si elle ne m'avait pas expliqué son histoire, son vécu, j'aurais bien cru qu'elle était une femme honnête, comme peu de gens dans cette ville. Moi, j'ai vraiment le style des gangsta. Le style vestimentaire, la façon de parler, les principes. On m'a appris tout ça, on nous as appris tout ça. Pour nous, c'était et c'est une façon d'échapper à ce monde de brute. Le respect, c'est le seul moyen de tous nous entraider. Sans ces principes de respects, nous ne serions pas ce que nous sommes. Donc on peut tous, enfin ceux comme moi qui ont vécus dans des quartiers chauds, remercier le respect et ceux qui ont inventés ces principes qui nous suivent tous les jours.

Je suis tiré de mes pensées une fois de plus, lorsque Mya pose ces lèvres contre la peau chaude de mon cou. Le contact procure en moi même un plaisir encore méconnu. Qu'est-ce ? L'amour ? Je n'ai jamais connu l'amour, je ne peux donc pas dire si il s'agit vraiment de l'amour, ou alors d'autre chose. J'ai envie de rester avec elle, de rester comme ça pendant des années, jusqu'à ce que la mort me sépare d'elle. Je ne sais pas ce que c'est, mais je suis attiré par cette chose, j'ai envie de découvrir cette chose, petit à petit. Peut être que c'est la curiosité. Peut-être que c'est l'amour. Ou peut-être que ce n'est rien de ça. Je ne sais pas. Sourire au visage, j'avance doucement mon visage de son oreille gauche, puis lui murmurer quelque chose.

- Les paroles sont destinés à la femme parfaite qui est dans mes bras, alors... oui, elle a le droit à une copie.

Je laisse mes sentiments parler, je ne réfléchis plus à ce que je dis. Je me laisse emporter par les sentiments, une série de sentiments inconnus mais que j'aime déjà. Comment n'ai-je pu ressentir ces sentiments ? Je ne sais pas, peut être parce que j'étais une pourriture, et que heureusement j'ai grandi. Enfin, mieux vaut tard que jamais comme on dit. J'ai une petite pensée de ce qui provoque ces sentiments. Si cette série de sentiments, c'est bien l'amour, alors je suis tombé amoureux de la femme dans mes bras. Moi je ne veux pas aller trop vite, je veux d'abord apprendre à la connaître, je veux d'abord qu'elle apprenne à me connaître. Peut être que je dis que c'est une femme parfaite, mais d'apparence. Peut être qu'elle n'est pas aussi parfaite qu'elle semble l'être. J'ai sûrement vu que la partie émergée de l'iceberg. L'autre partie est plus profonde, et je pense que je ne suis pas au bout de mes surprises avec cette femme.

Pour me remercier d'aller à la plage avec elle, elle m'embrasse, une façon qui m'est agréable de dire merci. Elle me dit qu'elle va choisir un maillot et qu'elle revient. Elle dépose un nouveau baiser mes lèvres, et elle se dirige vers sa chambre. Je reste là, je la suit du regard. Mais elle s'arrête, se retourne vers moi, et me prend par la main. On dirai qu'elle m'entraîne avec elle. Je ne comprends pas trop mais je me laisse faire. Elle me dit ensuite que c'est moi qui vais choisir. Aïe... question goût... c'est limite limite. J'ai des goûts qui restent dans le style gangsta, dans le style des rues quoi. Le hip-hop le rap. Un style comme ça. Un style qui plaît rarement aux filles. Mais je vais faire de mon mieux. Elle me dit que sinon, elle va mettre une heure à ce décider. Ah les femmes ! Toutes les mêmes.

C'est pour ça qu'on les aimes ! Le surnom affectif "mon ange" me fait très vite sourire. Je sais pas si c'était volontaire ou non, mais en tout cas j'apprécie. Nous entrons très vite dans la chambre, mais, marchant à reculons, elle ne regarde pas où elle va, et elle tombe très vite dans le lit, moi aussi. Malheureusement, je n'ai pas le temps de dévier, et je me retrouve sur Mya. Je ne peux m'empêcher de rigoler un peu. Mon regard se plonge dans le sien, un regard passionné.

- Tout va bien ? Rien de cassé ?

La femme parfaite? Mya? Pas si parfaite que sa, du moins c’Est-ce qu’elle pensait. Elle avait ses qualité tout comme ces nombreux défauts, mais elle essaya toujours de les contenir, il fallait éviter les mauvaise surprise. Ce qu’il lui dit la fit sourire. C’était si mignon, elle ne pouvait pas résister a ces douces paroles, sa la faisait fondre! D’ailleurs, elle se demanda ce que c’était toute ces sensations qu’elle ressentait, tout ces sentiments qui réchauffait son cœur qui avait déjà tant souffert. Tomberait-elle vraiment amoureuse? Sérieusement? La jeune femme n’était pas sur, sûrement oui, mais elle prendrait bien son temps!

« Ho Merci! T’es un amour! »

Elle souria, bien contente d’en avoir une copie, elle savait qu’il ne pourrait pas lui refuser cela. Comme si il allait le faire, sa parlait d’elle tout de même! Elle avait cette chance d’avoir une chanson pour elle. Jamais personne ne lui avait écrit des mots pareil, même pas un petit poème ou autre, Rien! Que dalle! Ce mec la, il était spécial, elle le sentait. La nipponne sentait chez lui cette tendresse, gentillesse…etc. Tout ce qu’elle avait toujours rêver de voir chez un homme!

Elle recula avec lui vers la chambre, le regardant en souriant, mais ayant trop reculer, Mya tomba sur le lit, emmenant par la même occasion Radd qui avait finit sur elle. Sur le coup elle se sentait un peu conne, avant de très vite par rire doucement. Fallait que sa arrive maintenant, mais fallait surtout qu’elle regarde ou elle va quand elle marche à reculant, sérieusement! La nippone plongea son regard dans celui de Radd en souriant. Il avait de ces yeux, si beaux, un regard si doux. La jeune femme se sentait hypnotisé par son regard, souriant avec tendresse. D’ailleurs elle se demandait bien combien de temps ils allaient rester comme ça… Quoi que sa dérangeait pas Mya, mais elle préférait tout autant être au dessus, qu’en bas. Y a une meilleur vu!

« Non t’inquiète pas. Je vais parfaitement bien. »

L’asiatique lui souria doucement, avant d’aller tendrement l’embrasser. Un baiser doux et empli de passion. Elle finit par aller embrasser doucement son cou. Faisant ensuite un roulé boulé sur le côté, se retrouvant à cheval sur Radd. Nan mais, elle allait pas rester comme ça toute la journée quand même! Et puis amarrant aussi, sa empêche de bouger, sauf quand on a la bonne technique hein! Mya elle l’a c’est déjà bien ( \o/).

« Je vais tellement bien, que j’ai réussit à me retrouver sur toi en une seconde. Comme je suis la meilleur! »

La jeune femme souria, elle n’avait pas dit cela pour faire voir qu’elle était la meilleur partout, la plus forte etc, mais plutôt sur le ton de l’humeur. Mais après?

A ma question, Mya réponds qu'elle va bien. Je me suis inquiété pour rien alors. C'est pas grave, mieux vaut que je m'inquiète, parce que au moins le jour où elle aura quelque chose, je serai réactif. Je suis pas comme ces gros connards qui ont une belle femme, et qui s'en foutent, qui la frappent, alors qu'elle les aime. La violence conjugale je peux pas, ça inhumain. Enfin, dans ce monde de fou, inhumain ça veut dire quoi ? Inhumain ça veut plus rien. On sépare les gens pas comme les autres en les nommant "inhumain". Vive notre système. Je m'étonne encore la facilité avec laquelle notre gouvernement encule le monde. Je suis grossier, j'ai de quoi l'être. J'crois bien que les présidents américains ont toujours eu la méthode pour enculer notre belle planète et tous ces gouvernements. Et j'crois bien que c'est depuis qu'on a viré les russes de la course. J'fais de la politique, franchement je crois bien que je suis le seul à faire de la politique dans des moments pareil. J'vais arrêter, pour me concentrer sur le moment.

De toute façon, un nouveau baiser de la part de Mya me sors de ces pensées. Un baiser passioné, encore plus doux que tous ceux jusqu'à maintenant. Et elle termine par m'embrasser doucement le cou. Elle fait ensuite une cascade très spéciale et très rapide, un genre de roulé boulé, pour finir sur mon ventre, à cheval. Elle me dit ensuite qu'elle va tellement bien qu'elle a réussit à se retrouver sur moi en une seconde. Elle diy ensuite sur le ton d'humour qu'elle est la meilleur. Je ne peux pas m'empêcher de sourire. Ma main droite va lui caresser doucement la joue. Tandis qu'avec deux doigts je lui caresse le ventre.

A ce moment là, j'ai envie d'elle. Une envie encore jamais ressentie. Enfait, je sais pas. Mais cette envie, ça fait longtemps que je l'ai pas ressentie. Je crois que c'est la même que j'ai ressentie avec Davina... Il y a longtemps. Mais tout a changé. Je ne ferai jamais la même connerie. Mon regard veut tout dire. Un regard qui lui dit que j'ai envie d'elle. La suite ?

Mya lui souria tendrement alors qu’elle était toujours perché a cheval sur lui. La jeune femme frissonna légèrement quand il vint caresser son ventre, alors qu’une de ces mains lui caressa le torse. Elle se pencha en avant pour aller tendrement l’embrasser, pour ensuite le regarder dans les yeux. Elle voyait bien le regard qu’il avait, ce regard qu’elle connaissait, celui qui disait qu’il avait envie d’elle. Elle sourit doucement déposant un nouveau baiser sur ces lèvres.

« Tu en es sur? »

Sa question voulait tout dire. Etait-il vraiment sur de vouloir le faire? La maintenant? Sa ne faisait pas longtemps qu’ils se connaissaient, le désirait-il vraiment? L’asiatique savait se qu’il avait subit dans son passer, les souffrances qu’il avait eu, les douleurs. C’était pour cela qu’elle savait qu’une relation avec une femme lui était difficile. Mais la? Il ressentait quoi? Il était sérieux? Sa n’allait pas être une histoire d’un jour? Elle ne pouvait pas le savoir, elle devrait le lui demander, mais elle voulait pas l’embêter. La nippone lui souria tendrement, allant de nouveau l’embrasser. Elle aimait tellement le contact de ces lèvres contre les siennes, de l’avoir tout près d’elle. Avec lui, elle se sentait forte, heureuse, elle ne saurait comment l’expliquer, mais elle se sentait bien. Tellement bien! Elle ne désirait qu’une chose qu’il reste à ces côtés pour toujours. Mais et lui? Il ressentait quoi la dessus?

Je sens un contact sur mon torse, un contact qui provoque en moi un léger frisson. La douce main de Mya qui caresse mon torse, c'est l'auteur de ce léger frisson. De nouveau, elle m'embrasse tendrement. A mon regard, elle sourit doucement, et elle pose à nouveau ces lèvres contre les miennes, un nouveau baiser. Je ne compte même plus le nombre de fois que je l'ai ou qu'elle m'a embrassé depuis que nous nous sommes rencontrés. Mais la question qui suit me fait douter de cette envie. D'un côté, je ne veux pas que ça paraisse comme le coup d'un soir. Et puis c'est peut être trop tôt encore, j'ai envie de découvrir cette femme, et j'ai envie qu'elle me découvre, petit à petit. J'ai vraiment envie de la connaître, nous ne nous connaissons que depuis une soirée à peine, ça va trop vite. Cette envie je vais la doser, la maîtriser, parce que j'ai vraiment pas envie qu'elle pense que c'est un vulgaire "vide-couilles". J'ai envie qu'elle se sente aimée, qu'elle sente que je m'intéresse vraiment à elle. Ce que je veux, c'est simple... son bonheur.

Mya affiche à nouveau un sourire sur son si joli visage, puis elle m'embrasse à nouveau. Un sourire aux lèvres, je vais essayer d'éviter ce sujet, voir même d'oublier ce qui c'est passé, ce qui aurait pu se passer. Je ne sais pas vraiment ce qui c'est passé. J'aurais jamais du lui faire comprendre que j'avais envie d'elle. Parce que maintenant je suis plus trop sûr, cette envie est partie très vite. J'espère qu'elle ne va pas m'en vouloir. Et oui, moi je suis comme ça, mes envies peuvent très vite disparaîtrent. C'est pour ça que j'exprime très rarement mes envies, et j'ai oublié de ne pas l'exprimer cette fois. Parce que oui j'aurais pas du exprimer cette envie, qui n'est plus que néant. Je vais alors essayer de changer de sujet, de faire genre on oublie ce qui c'est passé. C'est le mieux à faire, parce que ça peut partir très vite en couilles.

- On le choisi ton maillot de bain ?

Mya avait bien vite remarquer que son envie avait disparu. C’était sûrement mieux comme ça d’un côté. Ils avaient tout leur temps de toute façon. Et puis elle préférait en apprendre plus sur lui que de s’emballer a coucher le premier soir. Et puis a savoir qu’il avait changer d’avis, lui disait bien qu’il était sérieux qu’il ne désirait pas que se soit qu’un coup d’un soir. Se qui la fit sourire. Radd lui demanda si on le choisissait se maillot de bain. Mais bien sur! Mais elle désirait d’abord profiter un peu de son contact. La jeune femme se pencha sur lui posant sa tête sur son torse en souriant. Elle aimait vraiment son contact!

« Mais oui. Ne t’inquiète donc pas mon ange. »

L’asiatique leva les yeux vers lui, avant de tendrement l’embrasser et de ce relever. Elle se leva ensuite du lit pour aller vers l’armoire et l’ouvrit. Prenant la pause décontracter, la jeune femme réfléchit à ce qu’elle allait sortir. Elle en avait tellement de bikini qu’elle ne savait vraiment pas par ou commencer. La nippone finit par en sortir quelque un.. Pour commencer un blanc, qu’elle posa sur le lit, ensuite un noir, un rouge, un bleu, un muli-couleur suis on peut dire ça comme ça.

« A ton avis, lequel serait mieux? »

La jeune femme le regarda doucement en souriant, avant de finir par en sortir d’autre. Elle espérait qu’il ne lui demande pas de défiler avec, bon d’accord il verrait mieux, mais bon… La pauvre Mya quand même. Bon j’avoue que sa ne lui déplairait pas, mais on était pas vraiment dans un défiler de Bikini, même si elle aurait tout pour être top model. D’ailleurs pourquoi elle avait pas fait se boulot celle la? Oh puis après tout on s’en fiche un peu non?

« Hum… Sa me fait penser que je devrais faire un tri un jour… y en a ils sont démodés quand même. »

Ben oui! Elle allait pas mettre un truc vieux de deux ans elle, Mya était une femme très à la mode, et cela depuis longtemps.

La jeune femme pose sa tête contre mon torse. Ce n'est pas la première tête qui se pose sur ce torse musclé. Et sûrement pas la dernière, enfin, je ne sais pas, peut être après tout. Pour le moment, Mya reste la seule personne avec laquelle je n'ai pas eu les peurs, les souvenirs et les souffrances habituelles. C'est peut être mon remède contre ce qui se produit lorsque je suis avec une femme, lorsque je ressens le puissant sentiment d'aimer et d'être aimer. La jeune nippone réponds ensuite à ma question, on me disant qu'il ne fallait pas que je m'inquiète. Je ne suis pas inquiet, je ne sais pourquoi elle dit ça. Le surnom affectif qu'elle me donne me fait sourire. Mon ange. Je suis très loin d'être un ange, très loin. C'est plutôt elle l'ange. Pas moi.

Après sa réponse, l'asiatique m'embrasse tendrement, puis elle se relève doucement, elle quitte le lit, moi à mon tour. Je reste très près d'elle, j'ai envie de rester très près d'elle. Elle ouvre l'armoire, puis elle prends une pause décontractée. Elle sort après un petit instant quelques bikini. Un blanc, un noir, un rouge, un bleu, un multi-couleur, enfin, on appelera ça comme ça. Elle les pose sur le lit. Elle me demande ensuite lequel serait le mieux. Elle me regarde, puis elle en sors encore d'autres. Mais je suis intéressé par le bikini multi-couleur, il est très joli. Après, franchement je suis pas quelqu'un de très à la mode. Je suis fringué à la gangsta, comme on m'a toujours appris d'être. Alors il est possible que ce soit un choix plutôt démodé que je fasse, mais bon, elle m'a demandé de choisir, je choisis.

Elle me dit ensuite qu'il faut qu'elle fasse le tri, parce qu'ils y en a qui sont démodés. Je comprends bien, comme beaucoup de femmes maintenant, c'est une femme qui aime s'habiller dans la nouvelle mode. Je trouve ça un peu con, de vouloir être comme tout le monde. Certains peuvent dire que je suis démodé, avec mes baggys, mes T-Shirt large et tout, mais je m'en fous, le plus important c'est que ça me plaît moi, et que je suis unique, je me démarque des autres comme ça. Je suis pas monsieur "tout le monde" de cette manière. Je me démarque, et j'en suis fier.

Restant tout proche de Mya, je lui murmure dans l'oreille mon choix, tout doucement...

- J'ai une petite préférance pour le multi-couleur...

La jeune femme lui souria alors qu’il avait une préférence pour le bikini multi couleur si on peut dire ça comme ça. La demoiselle la prit en main et regarda se maillot, il est vrai que c’était un très beau bikini, c’était un des derniers qu’elle avait acheter, et elle avait une net préférence pour celle çi. Même au bout d’une heure d’essayage, de réflexion etc, elle aurait sûrement prit se bikini la que plutôt un autre. Mya se retourna vers lui, et alla l’embrasser tendrement. Bien contente que le choix avait été si rapide, ça leur faisait gagner du temps précieux.

« Merci. C’est vrai qu’il est magnifique celui la. Mais au fait, tu vas mettre quoi toi? T’en faut un aussi de maillot. »

Ben oui! Il croyait qu’il allait rester sur le sable brûlant pendant qu’elle faisait trempette ou quoi? Il en était hors de question, et si c’était le cas, la nippone trouverait bien un moyen de le mettre dans l’eau avec ou sans la force. Comment qu’elle était diabolique! ( xD) Mais adorable, y a pas plus adorable qu’elle en fait, un doux sourire, la gentillesse incarnée, mais au niveau de son travail, en tant que Yakuza, elle devenait une femme totalement différente, comme le genre de personne sans cœur, qui n’hésite pas à tué si il le faut… Mya se blottit un peu plus contre lui, aimant le contact de son corps contre elle, sa allait être mieux en maillot de bain ( hé hé xD), pour ensuite lui déposer un baiser furtif contre ces lèvres et d’aller prendre d’autre vêtement, un short et un top suffira, et puis elle avait trop chaud de toute façon. L’idée de la plage était grandiose n’empêche.

« Je reviens, j’vais me changer mon ange »

La jeune femme lui souria avant de se diriger vers la salle de bain. Mettant son bikini, la jeune femme s’admira un peu dans le miroir, refaisant ces cheveux, c’est très important la coiffure chez une femme, passant son short, et revenant tranquillement au bout de quelques minutes près de Radd. Son t-shirt à la main, en se demandant si elle le met ou pas.

« Dit je met le haut ou pas? Parceque j’ai pas envie de mourir de chaud le temps qu’on arrive à la plage tu vois… »

Mon dieu qu’elle était belle…

Après que je lui ai fait part de mon choix, Mya récupère dans ces douces mains le bikini, puis elle se retourne vers moi, et m'embrasse tendrement. Un baiser parmis tant d'autres. Elle me remercie ensuite, en approuvant ma préférance. J'ai eu de la chance. Elle me demande ensuite ce que je vais mettre moi. C'est vrai que je vais devoir passer par chez moi, et ça me dérange un peu, parce que j'ai pas envie que Mya voit dans quelle merde je vis, j'ai pas du tout, mais alors pas du tout envie d'aller dans mon quartier avec elle. C'est trop la merde pour qu'elle voie ça, je préfère attendre encore. Elle risquerait d'être choqué par les bruits, les gens, leurs habitudes, leurs réflexes. Vivre dans un quartier chaud elle sait sûrement pas ce que c'est, j'ai trop honte pour lui montrer. Pour le moment je vais éviter d'en parler, mais je vais réfléchir à comment lui dire.

Je suis sorti de mes pensées lorsque Mya se blottit contre moi à nouveau, puis elle dépose un baiser furtif contre mes lèvres, avant de prendre un short et un top bustier, puis elle me laisse en me disant qu'elle va se changer. Elle termine avec un dernier sourire avant de se diriger vers la salle de bain, me laissant là quelques instants. Je me pose sur le lit, les coudes contre les genoux, la tête baissée, et je réfléchit quelques instants à comment lui dire. J'ai pas envie qu'on s'engueule, mais j'ai pas non plus envie qu'elle voit la merde dans laquelle je vis. Pas pour le moment. C'est trop tôt. Et puis non, j'ai pas envie qu'elle vienne, j'ai peur pour sa sécurité, j'ai peur pour elle, alors non, elle ne viendra pas. Je vais être franc, j'espère qu'elle va comprendre.

Elle revient, après quelques minutes. Je me lève lorsque je l'attend revenir. Elle est magnifique. Mais je remarque qu'elle a son T-Shirt en main. La voyant comme ça, je ne peux que sourire. Elle me pose une question, me demandant si elle met le haut ou pas. Aïe... Pour moi c'est une question difficile. Parce que j'aime pas trop que les gens mattent ma femme, du moins celle que j'aime. J'ai tendance à très vite être irrité, et à m'énerver ou à montrer une hostilité très très vite. Mais bon, j'vais rien dire, j'vais la laisser faire.

J'hausse des épaules doucement, toujours le sourire aux lèvres, et je lui réponds.

- Si tu veux ne pas le mettre, ne le met pas.

J'approche d'elle, pour caresser doucement son ventre, la peau nue de son ventre, si douce. Je soupire légèrement, puis je lui murmure mon intention.

- Je vais récupérer quelques trucs chez moi. Tu m'attends ?

Mya le regarda doucement, elle voulait vraiment pas le mettre, trop peur de mourir de chaud, mais après de toute façon elle allait se retrouver dans l’eau, sa la rafraîchirait. Elle ne savait pas, avant de balancer le top sur le lit. Tout compte fait elle ne le mettrait pas. Et puis de toute façon c’était mieux comme ça. Il vint lui caresser le ventre, la jeune femme lui souria doucement, avant de l’embrasser tendrement. Radd lui dit qu’il devait prendre des trucs chez lui, lui demandant si elle l’attendait ici. La nippone le regarda doucement dans les yeux. Se demandant bien pourquoi elle devait l’attendre, alors qu’ils pourraient tout les deux y aller ensemble, sa éviterait à Radd un détour pour revenir la chercher et aller à la plage ensuite non?

« Pourquoi attendre? Je peux pas venir? Sa évitera un détour pour rien… »

La demoiselle lui souria tendrement. Elle n’avait pas tord. De quoi il avait peur? Il avait pas ranger son appartement? Mais elle s’en fichait carrément des détails. C’était pas la mort de venir avec lui, si? Mya le regarda doucement, avant de se blottir contre lui, elle voulait pas se retrouvée toute seul à l’attendre. La jeune femme désirait rester avec lui.

« Hum… j’veux rester avec toi moi… »

Mais oui! Qu’il comprenne qu’elle voulait pas se séparer de lui, même durant que quelques minutes. Elle se sentait tellement bien a ces côtés, tellement paisible, qu’elle ne pensait plus à rien sauf à lui. Elle ne déprimait même plus en sa présence, Mya se sentait seulement bien. De bonne humeur! Pour une fois dans ça vie, elle avait l’impression que tout était différent, qu’elle pouvait enfin compter sur quelque un…

Après ça, Mya m'embrasse tendrement, le même baiser que d'habitude, ce si bon baiser. Puis elle me regarde doucement dans les yeux, pour me poser la question que je redoutais. Elle n'a pas tord, mais c'est ça qui me dérange. Je ne sais pas quoi lui répondre, j'ai pas envie de passer un quart d'heure de honte, à me taire, à être vigilant comme un parano. C'est vrai que ça nous éviterait un détour pour rien. Mais j'ai pas envie qu'elle vienne, j'ai pas envie qu'elle voit. Les quartiers comme le mien provoquent deux choses chez les gens : soit ils prennent ceux qui y habitent par pitié, soit par dégoût. J'ai aucune envie que Mya me prenne par pitié, et encore moins par dégoût. C'est limite un autre monde. Et puis ça risque de la choquer.

Je détourne du regard, silencieux. Elle se blottit à nouveau contre moi, mes mains caressent son dos. Elle me fait ensuite part de sa volonté, qui est de rester avec moi. Malheureusement c'est impossible. Mon sourire c'est effacé, mon visage est sérieux et neutre. Malheureusement c'est comme ça, point barre. Je pose mes lèvres sur le front de la jeune asiatique, cherchant très vite un argument pour ne pas qu'elle vienne. Un argument de poids, un argument réel. C'est pas ça qui manque, des arguments pour ne pas venir. Enfin, j'ai trouvé quelques arguments. Ma tête se rapptoche de son oreille, et je lui murmure ces arguments pour lesquels elle ne peut pas venir.

- C'est dangereux... très dangereux. Et on risque d'être agressé par des bandes rivales... J'ai pas envie de te perdre... Je veux que tu reste à l'abri, en sécurité.

C'était vrai, j'avais pas envie de la perdre. Depuis que je suis arrivé en ville, j'ai du faire des ennemis de mes amis mes ennemis, et j'en ai malheureusement un bon paquet. Et si une bande de mes ennemis me voit en compagnie de Mya, nous pourrions passer un sale quart d'heure. Je ne fais pas le poids face à dix mecs armés, et surtout de force égale voir supérieure à la mienne. Alors, je préfère y aller seul, comme ça si j'ai des problèmes, je serai le seul à en payer. J'ai pas envie qu'elle paye physiquement ou même mentalement de mes problèmes. Je veux pas la perdre. J'en crèverai je crois, si je la perds...

Je reprends, en chuchotant toujours.

- Je vais devoir y aller !

Mya le regarda doucement, avant de poser sa tête contre son épaule. Il avait peur de la perdre, c’était une chose, mais il ne devait pas oublié qu’elle était une Yakuza, et qu’elle sait parfaitement se défendre. Depuis toute ces années, elle n’avait pas peur d’entrée dans des quartiers dangereux, elle était déjà rentrer un jour, pour résultat elle en était sortit blesser. Elle enleva ses souvenirs rapidement de ça tête, leva son visage vers Radd, avant de l’embrasser tendrement.

« Radd… Oublie pas que je suis une Yakuza, je sais me défendre tu sais. Tu n‘as pas a t‘inquiéter pour sa.»

Mya se blottit de nouveau contre lui, elle ne voulait vraiment pas le laisser partir tout seul. Elle voulait l’accompagner, la nippone ne voulait pas se disputer, mais elle désirait être avec lui. La nippone le regarda doucement après qu’il lui dit qu’il devait y aller. La jeune femme savait que sa ne servait à rien d’insister, elle finit par tendrement l’embrasser.

« Tu fais vite alors? »

L’asiatique lui souria doucement, avant de baisser les yeux en soupirant, voulant aller avec lui a tout prix. Mais elle ne devait pas insistée comme ça, elle tenait à éviter une dispute. Même si elle le voulait vraiment, un jour il finira par la laisser venir avec lui de toute façon non? De toute façon il avait intérêt sinon elle se fâcherait. Il n’avait pas le choix! La demoiselle l’embrassa de nouveau avant qu’il ne parte, profitant de se baiser pour le faire durer un peu plus longtemps que d’habitude. Elle avait l’impression qu’il devait partir en guerre à réagir comme ça. Mais c’était pas ça faute non plus, elle ne voulait pas le perdre… Elle commençait à tomber amoureuse non?

« T’es sur que je peux pas venir? Au pire on prend ma moto sa ira plus vite… »

Ou alors il prend sa moto, il ira plus vite, mais ça elle le dit pas, espérant dans un autre regard d’insistance qu’il finisse par accepter qu’elle l’accompagne dans son quartier si dangereux. Elle finira même par mettre son top tien, comme on était sur qu’elle ne se fera pas approcher trop près… Et d’ailleurs elle prendrait même son flingue, pour éviter tout problème… Oui elle a des armes la fille!

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