The Illusory Dreams : une interview exclusive de Tom Heilburg
Nous laissons les événements dramatiques pour parler à présent de musique. Pour varier un peu du rap, un nouveau groupe rock sort de l'ombre à Trinity City. Il s'agit des
Illusory Dreams, un trio mené par son guitariste-chanteur, Tom Heilburg, dont le premier album,
Funeral for a Butterfly, sortira dans les prochains mois chez tous les disquaires de la ville. Rien que pour vous, nous sommes allés rencontrer Heilburg afin de lui poser quelques questions.
J.H : Bienvenue, monsieur Heilburg, et merci de nous accorder cette interview. Depuis que vous êtes à Trinity, il semble que vous ayez déjà fait du bruit. Qu'est-ce qui vous a motivé pour créer ce groupe, et vivre de la musique ?
T.H : Mon père était musicien mais franchement je vais te dire, je trouvais sa musique comment dire, à chier (rires). J'ai assisté à quelques enregistrements mais c'était toujours pas mon truc et c'est vers 13-14 ans, j'ai vu un groupe de jazz au bahut, révélation. Et puis pour te dire la vérité, je savais vraiment pas quoi faire d'autres, élève minable dans une ville minable.
J.H : La rumeur court selon laquelle vous utiliseriez des modèles d'instruments différents des modèles standard. Est-ce le manque de moyens financiers ou l'envie de jouer sur un matériel... différent ?
T.H : Là encore c'est avec mon père, son groupe avait fait fureur dans les années 80 à Trinity, ils étaient les pionniers de l'electro, le genre de musique barbante avec des paroles niaises. Et quand j'ai acheté ma première guitare, une gibson, modèle SG, je retrouvé plus ce son auquel j'ai été habitué et après j'ai découvert Hendrix et Morello et je suis tombé amoureux des pédales a effet.
J.H : Apportez-vous des modifications vous-même à vos instruments ?
T.H : On peut dire que quand j'achète une guitare, après je l'ouvre et mets des pièces plus performantes ou pour me permettre de faire des trucs directement avec ma guitare sans utiliser les pédales. Je devrais le faire faire par un luthier je crois, les guitares à qui j'ai fais subir ce sort sont toutes scotchées de partout. (rires)
J.H :
Funeral for a Butterfly est le premier album de votre groupe, et pourtant, il fait preuve d'une grande expérience, il est aussi mûr que si c'était votre troisième ou quatrième. Quelles sont généralement vos sources d'inspirations ?
T.H : Pfiou, on pouvait pas y échapper à la question des influences (rires), pour ma part j'essaye vraiment d'obtenir une vraie diversité, dès que je fais la connaissance d'un artiste que j'aime, j'essaye toujours de faire pareil (rires) mais on pourrait dire,
Rage Against the Machine avec quelques trucs funk et quelques groupes plus glauques comme
Dream Theater (métal progressif) ou encore
Radiohead.
J.H : Vous avez signé au label
Black Phoenix Records, un label à 99% rap. Qu'est-ce qui vous a motivé pour choisir celui-ci plutôt qu'un autre ?
T.H : Ben on va dire qu'ici, les labels et les producteurs courent pas les rues et c'est à peu près le seul label qui nous a accepté, et puis je trouve qu'il y a plusieurs avantages, on peut travailler tranquilles, les rappeurs ne viennent pas nous voir et ensuite, je pense qu'à terme on pourrait faire quelques feat pas mal.
J.H : Comment vois-tu l'avenir de ton groupe ?
T.H : Avec plein de groupies (rires) non bien sur je plaisantes, quoique (rires), mais on ne peut pas prédire l'avenir, tout ce que j'espère c'est que ça va durer longtemps évidemment, je vais pas souhaiter ma mort non plus. (rires)
J.H : Eh bien, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne carrière, à toi et tes deux camarades, en espérant qu'elle soit longue et intense. Merci d'avoir répondu à toutes nos questions.
Illusory Dreams
Tom Heilburg (vocals, lead guitar)
Blackie (bass guitar)
Tombass (drums)
Discographie : Funeral for a Butterfly (2006)
J.H.