Kyle Cliverson
Spécial - Rappeur
Nombre de messages : 15
Age : 31
Metier : Rappeur.
Date d'inscription : 02/04/2009
Feuille du personnage
Arme(s) portée(s) (3 max): Smith & Wesson cal.50
 | | Sujet: Kyle Cliverson a.k.a The C Jeu 2 Avr - 12:05 | |
| C'est qui lui ?
Nom : Cliverson Prénom : Kyle
Blase : The C
Age : 19 piges
Classe : Rappeur connu, trafiquant.
Catégorie dans laquelle vous voulez évoluer : Spécial (Rappeur)
Et il est cool sinon ?
Caractère :
Lunatic a bercé bien des enfances (en France tout du moins ^^'), le comportement qu'évoque ce nom l'a tenu jusqu'à l'âge adulte. D'humeur extrêmement changeante, et d'un extrême à l'autre dans des laps de temps étonnants, on a souvent du mal à anticiper ses réactions, quand on n'est pas un de ses intimes. C'est souvent un avantage pour lui, car on ne sait jamais ce qu'il ressent et pense vraiment, au moment où on lui parle. On peut le croiser tout sourire, lâchant des blagues, croquant la vie à s'en casser la panse pour le retrouver quelques minutes après la mine sombre et les nerfs à vifs. Auquel cas il est déconseillé de déranger notre homme. Malgré ça, on le trouve le plus souvent avec un sourire pendu aux lèvres, et une joie de vivre plus ou moins forcée. Malgré les difficultés qui lui firent face devant son enfance, il ne baisse jamais ni la tête, ni les bras. Kyle est un garçon totalement dévoué envers les choses qui l'affectionnent, en particulier la musique, son seul vrai moteur. Il aime presque tous les styles, étrange pour un Rappeur que d'écouter du métal symphonique ou de la musique classique me direz vous, mais la poésie sonore raisonne tellement dans ses entrailles, qu'elle seule suffit à faire battre son cœur. Retirer la musique à The C, revient à le tuer. Or, le style pour lequel il a littéralement flashé, pour lequel il se dévoue et se passionne, est bien le Rap. La poésie urbaine, les chants de la rue, depuis tout petit il y baigne et n'a cessé d'acclamer ce moyen d'expression Jamais il ne ratait les concerts qui agrémentaient son secteur. Voici maintenant ce qu'il est, une des éminences du Hip Hop, grande tête du Rap de la région de Rockstar North, et beaucoup le qualifient comme le meilleur, celui qui peut sortir du lot. Mais ce n'est pas sa conditions qui lui fera prendre la grosse tête et en oublier ses responsabilités, loin de là. Malgré quelques écarts, où il s'amuse à se la raconter plus que mesure, il reste modeste et n'oublie pas que d'avant d'être où il est, il était dans la rue... Ouais, mon garçon, le grand chêne, avant d'être ce qu'il est, était comme toi, un gland... Ainsi il reste toujours attaché à ses frères de quartier, à sa meilleure amie, à son père...
Et justement par rapport à ça, sortir les armes ne l'impressionne en aucun cas, et s'est déjà trouvé avec un flingue sur la tempe. Bien qu'il ne fut jamais blessé par balles, des coups de couteau marquent sa peau. S'immiscer dans une bagarre ne le dérange donc en aucun cas, et ce quelle qu'en soit l'issue...
Il faut aussi dire, que c'est quelqu'un qui n'accepte aucune autorité, et n'en fait souvent qu'à sa tête. Et ce trait se ressent dans sa vision des forces de l'ordre. C'est un anti-flic bien maqué. Et encore, ceux-ci peuvent se sentir heureux quand on remarque la haine qu'il voue au gouvernement et aux hautes sphères. C'est pourquoi, bon nombre de ses textes ont été censurés... Mais c'est pas ça qui le réduira au silence, il en faut bien plus que ça pour muter Kyle. « The C ne fermera jamais sa gueule »
Il a du vécu ?
Histoire :
Tout commence dans cet hôpital surpeuplé de Trinity City, ce jour là, un 22 Mai un nouveau môme se met à brailler, et dans la clinique on n'entend plus que des "félicitations, c'est un beau garçon" et un tas d'autres conneries du genre. Ouais, ce jour là c'est le petit Cliverson qui naquit, vers vingt-deux heures. "La vie c'est dur dès que ça commence, c'est pour ça qu'on pleure tous à la naissance"... Je vous met au défi de dire le contraire. Car qui aurait pu imaginer que ce gamin, d'apparence si banale vivrait une vie si mouvementée ? Sa famille vivait vers la gare, et commençait une existence paisible dans l'espoir de ne pas voir la rue envahir leur quotidien. Les utopies prennent bien plus que notre bitume, mais ce dernier est bien trop avide. Et la délinquance baise tout ce qui flirte avec elle. Bien sûr les huit premières années de la vie de ce gamin furent heureuses, correctement nourri par son père mécanicien et sa mère caissière chez Victim'.
Mais vous connaissez le dicton, chassez le naturel il revient au galop. Ben c'est pareil avec les problèmes. Car madame Cliverson, Mary Cliverson est une femme physiquement intelligente comme on dit chez nous, et dans la jungle, les formes les plus avantageuses sont les plus convoitées. Alors, quand un baron de la drogue, fringué en Didier Sachs, grande tête d'un gang vient draguer une belle femme, à la fidélité remise en doute... Ça fait des étincelles. Kyle avait à peine dix piges quand la vérité éclata aux oreilles de Franck Cliverson quant à son état de "cocu". Vous vous imaginez bien la grosse dispute, et la séparation, pour finir par l'adversité. Mais l'adversité avec une grande tête d'un gand, ça fait mal, surtout pour un petit mécanicien. Et l'enfance heureuse de Kyle mourut en même temps que le couple Cliverson.
Kyle est resté avec son père, tout simplement car le nouvel amant de sa mère ne voulait pas de gosse, et si Mary tenait à sa propre vie, il lui fallait se plier. Rapidement, les revenus du bricolo boycotté qu'était le père de Kyle ne suffirent pas à subvenir aux besoins de deux bouches. Et dans ce milieu, pour se faire plus d'argent, vous connaissez la combine... Franck Cliverson devint alors un petit dealer grattant quelques centaines de dollars supplémentaires pour s'assurer une condition de vie correcte, à lui et à son fils. Et déjà, le gamin ressentait un mal être de par ces aléas de la vie, et c'est à ses douze ans qu'il commença à écrire ses premiers textes, se laissant bercer par le célèbre 2Pac. C'est marrant de voir comment certains gens sont prédestinés à faire certaines choses. Et comment les caprices du destin font d'elles ce qu'elles sont.
Certes, les petits écrits maladroits de Kyle n'avaient strictement aucun succès, et comme tout collégien, de Trinity City, il en eut marre d'aller en cours. Et là commença sa vie de zonard. Les conneries entre potes, les débuts dans l'alcool, la drogue... Mais lui, on aurait dit qu'il était plus conscient que ses camarades, et ne se laissait pas emporter par ces substances hallucinogènes, tentant au mieux de conserver une part de raison. Et au fur et à mesure des cassures, il se rendit compte que la dépendance et la consommation c'était pas pour lui, se faire de l'argent sur la connerie des autres serait largement plus avantageux. Et les jours passèrent, Kyle n'allait en cours que pour suivre les instructions aux lettres, histoire de peaufiner ses lyrics.
Car il faut le dire, c'est à ses quatorze ans que ses talents commencèrent à être reconnus. Mais pour vraiment décoller dans le milieu, il faut se faire un blaze, quelque chose qui tienne la route. Lui opta pour The C, C pour Cliverson. Déjà, ses histoires de drogues le conduisaient à des poursuites endiablées dans Trinity City avec les brigades des Stups, et cette enfance dans la rue ne put que lui forger un caractère hors pair. Son premier flingue, il l'acquit à treize ans...
Mais ses ressentiments n'éclatèrent que le jour où il découvrit la porte de sa maison saccagée accompagnée par des voitures de police et des gardes en uniforme... Les flics avaient chopé son père pour ses histoires de trafic de drogue, et quelques embrouilles de quartier. Ce dernier en écopa pour deux ans fermes. Deux ans... On voulut placer Kyle en foyer en attendant le retour de son tuteur, mais il n'y eut aucun moyen de le tenir en place, et le garçon finit par s'évanouir dans la jungle.
Laissé au dépourvu, à quinze ans dans les rues de Trinity City, quelle hérésie, il faut le dire, et il commença à s'habituer à la débrouille pour vivre. Soit il squattait chez un pote, soit il volait de la nourriture aux 6/9'. En tous cas, la plupart du temps on le trouvait chez lui entrain d'écrire ses textes. Ou alors au coin de la rue refilant du matos à des épaves du bitume. Mais on distingua alors un vrai changement au niveau de la mentalité du garçon. Kyle n'était plus le petit délinquant bagarreur qu'il fut, non il changea vraiment. Ce clivage se remarqua principalement sur ses textes, qui devinrent plus crus et concis. On pouvait y déceler la haine et la douleur d'une telle vie, et immédiatement ils connurent un succès flamboyant auprès de ses lecteurs mais aucun studio ne semblait lui ouvrir ses portes. Il commença aussi à s'occuper de sa carrure, travaillant sur la musculation, profitant de sa proximité avec le Gymnase.
Sa vision de l'avenir changea elle aussi, et pour la première fois depuis toutes ces années de débauche, il commença à imaginer une vie aisée. Dans la musique. Et puisqu'aucune grande boite ne voulait s'approcher de lui, il irait à elles... C'est donc sur l'argent qu'il gagnait grâce au trafic et au vol qu'il enregistra ses premiers sons faits grâce à un sampleur et un micro dégoté dans d'étranges marchés, tout ça enregistré sur CD audio, qu'il envoya à une petite boîte de production. Et aussitôt elle flasha et décela un grand talent dans ce petit homme. Et c'est le jour de ses seize ans, alors qu'il dégustait seul son gâteau d'anniversaire dans sa cuisine que le patron du label vint lui rendre visite dans son petit appartement proche de la gare. Et le voilà lancé sur la grande autoroute du Show-Business, prêt à tout déblayer sur son passage... Car sachez le, quand on vit comme lui, on a les crocs.
Ses dents tranchantes lui permirent d'avoir un bras long, et à force d'enregistrer des chansons, c'est un album qui naquit. Dog'style, c'était son nom et il se vendit à quelques centaines d'exemplaires dans la région. Un peu plus de mille dollars pour tout ce travail réalisé sur cette base, Kyle fut déçu, mais ses managers le remirent dans le droit chemin et réussirent à l'encourager à poursuivre son rêve qui volait déjà haut. La maison de disque avait joué à un jeu dangereux, et Kyle en était conscient. Soit le garçon réussissait et tous faisaient fortune, soit il échouait lamentablement et beaucoup d'investissement tomberaient dans le vide.
Notre jeune garçon utilisa les revenus de son disque pour s'acheter une chaine, faite sur mesure en argent représentant son blase : The C. Dans ce bizz il faut se faire un nom, pour un nom il faut une image, et l'image représente le respect, le respect c'est pour les gros palmarès, et tout gros palmarès a sa chaine. Il y a attacha beaucoup d'importance, et s'amusa à la mettre en valeur, alors qu'il recommença à écrire en studio. Dix sept ans, son père sortit de prison, et ne put que constater joyeusement l'ambition bien dessinée de son fils et son sens de la débrouille. Comme tout père, il eut foi en la réussite de son fils et se décida à l'encourager du mieux qu'il put, comme pour se faire pardonner de l'avoir laissé deux ans seul dans la rue...
Mais ce garçon ne vécut pas que de musique d'alcool et de drogue. Les jeux de quartier, entre deux feuilles de textes lui donnèrent certaines relations. Des relations que sa maison de disque lui déconseillait. Trafiquants d'armes, dealers, chefs de bandes accompagnaient ses après midi de libre pendant les journées où l'inspiration n'était plus au rendez vous. Bien qu'il ne soit q'un gamin à leurs yeux, certains leaders de quartiers l'affectionnaient pour son honnêteté et son ambition dans le rap. Parce que dans une ville comme Trinity City on ne peut pas évoluer en solo, et ces quelques liens lui permirent d'avancer sans se faire trop de soucis. Mais ce qu'il tissa de plus fort, ce fut avec cette fille, d'un an moins âgée que lui, jeune métisse fille d'un "grand". Cet enfoiré de Cupidon les avait enlacé pendant quelques mois, mais sa flèche n'avait pas perforé la peau de Kyle assez profondément, et aujourd'hui, lui et cette Mélody ne sont que meilleurs amis du monde.
Et c'est ainsi cette vie qui frappe chaque jour Kyle, il vit à présent sur les revenus assez important de son dernier album : In da'street. Dans son appartement assez miteux bercé aux sons des fusillades et des trains qui partent. Sa volonté de réussir le poussant à aller de plus en plus loin, quitte à se livrer aux pires sacrifices. Le destin serait bien cruel s'il ne lui laissait pas son instant de sourire...
Famille : Un père mécanicien qui sorti de prison, une mère en couple avec un baron de la drogue, chef de gang. Il ne vit plus qu'avec son père, et ne veut plus entendre parler de sa mère. Il écrivit même une chanson intitulée : Fuckin' Mam
Avatar : Eminem
Ah oui au fait :
Règlement lu et approuvé
Dernière édition par Kyle Cliverson le Jeu 2 Avr - 21:33, édité 1 fois | |
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