Appartement de Johnny Green

L'appartement de Johnny Green se trouve dans un immeuble tranquille du quartier de Dastia au quatrième étage.

Des bikers sont souvent présents chez lui même quand il n'y est pas, prenez donc ceci en compte pour vos futurs RP's.

Spoiler:

Ca fait déjà trois jours que j'ai reçu la visite de ce flic à la station essence et depuis, je n'ai pas arrêté de penser à tout ce qu'il m'a dit.
Seulement, depuis la visite de cet agent de la CIA, je sais désormais que les forces de l'ordre n'ont rien de concret sur moi à part bien entendu quelques suspicions sans importance.
Je peux donc faire comme si de rien n'était et attendre que ces poulets me lâchent enfin la grappe mais je suis arrivé à tirer toutes les bonnes choses de cette affaire.
Si j'accepte de bosser avec ce flic qui m'a laissé sa carte de visite, j'ai une chance de pouvoir continuer mon petit business sans soucis tant que je reste discret et que je ne fais pas de bavure.
Une sorte de partenariat avec les forces de l'ordre, pourquoi pas, tant que cela dure quelques années et une fois les choses rentrées dans l'ordre, tout redeviendra normal.

Assis sur mon fauteuil de mon salon face à Troy qui lui est assit sur le canapé, cela doit bien faire une heure et demi que nous parlons.
Quelques bières vides sur la table, la télévision se trouvant dans un meuble allumé sur la chaine des informations locales mais nous n'y prettons aucune attention.
Pour ma part, je suis vêtu d'un jean délavé, d'un tee-shirt noir et de ma veste en cuir sans manche, paire de rangers aux pieds et pour une fois, je n'ai pas mes lunettes de soleil.
Dans une main, l'un de mes nombreux téléphones portable et dans l'autre, la carte de visite de ce flic alors que je compose enfin le numéro.
Après quelques temps d'attente, il finit enfin par décrocher mais je ne le laisse rien dire et déjà, je lui annonce pour qu'il vienne me rejoindre.

« Quartier de Dastia. S. Rowan Avenue, bâtiment 5, quatrième étage. »

Puis je raccroche, regardant Troy droit dans les yeux une nouvelle fois alors qu'il prend son colt en mains avant de vérifier si celui ci est chargé.
Mon simple regard suffit à lui faire comprendre que cela ne sert à rien du tout et c'est ce qui le forca à poser cette même arme de poing sur la table du salon à ses cotés.
Je me redresse enfin, posant mon portable et la carte de visite sur la table du salon et c'est arrivé dans la buanderie que je sors mon desert eagle que je n'oublie pas de charger avant de placer celui entre mon jean et mon boxer, dans le bas de mon dos.

Je n'ai pas l'intention de tuer ce flic, je vois chez lui une opportunité de me relancer et je vais profiter de cette occasion.
Je ne peux en tirer que des bénéfices tant que je la joue réglo' et si je dois finir derrière les barreaux, il m'accompagnera également, ca n'en fait aucun doute.
Mais je vais enfin pouvoir souffler un peu quand en arrivant à la station je verrai que ce véhicule de flics qui me piste tous les jours aura finalement disparu.
Ce Joey représente une belle occasion de pouvoir redresser la tête et je dois en profiter, retournant aux cotés de Troy, je m'allume un cigare alors que nous nous remettons à parler, attendant la venue du flic en question...

PAN ... PAN PAN... ... ... ... ... PAN ... PAN!

La main droite explosée... tout comme les deux épaules. Une balle dans le cœur et la dernière entre les deux yeux. La première balle à servit à désarmer la cible, les deux autres à l'empêcher de dégainer une autre arme et ce même s'il est ambidextre en neutralisant ses deux bras. La suivante sert à paralysé complétement la cible en détruisant son "moteur organique" et la dernière à achevé le blessé qui était déjà destiné à mourir mais évitera ainsi une longue agonie. Bilan de l'opération: un barillet de Taurus vidé, le tireur neutralisé sans lui laissé la moindre chance de riposte et le tireur en état de faiblesse. Le genre d'enchainement qu'il ne faut surtout jamais faire lorsqu'on à pas à faire à un seul adversaire avec une arme aux munitions si limité bien que très puissant. Un bon tireur se doit d'éliminer un adversaire en deux coups maximum avec un revolver de ce type. La puissance de se calibre étant suffisamment puissant pour maitrisé sa cible en un tir bien placé. Chose qui n'est pas très difficile pour quelqu'un qui s'en donne les moyens au travers d'un entrainement intensif au tir. Notre policier en était devenu capable à force de passer des heures en centre de tir mais aussi au cours des nombreuses opérations auxquels il avait participé et qui ne cessaient de se multiplier tout comme son expérience en la matière. Bien évidemment ce n'était pas la même chose de tirer sur un carton que sur un être humain, mais Denton avait déjà passé cette étape difficile qui est de tuer un homme...

Joey observa au loin le carton troué en de multiples endroits, il imaginait parfaitement dans sa tête la scène: il serait en intervention pour une procédure d'arrestation. Alors qu'il progresse dans le bâtiment où se trouverait le suspect recherché, il croiserait ce dernier au détour d'un couloir. Le policier l'interpelle et le menace de faire feu si l'homme ne cesse pas sa tentative de fuite. Le suspect s'arrête, se retourne et c'est alors qu'il tente de dégainer son arme... le flic, qui avait déjà le fuyard en joue, ouvre le feu sur la main droite du criminel mais il a une autre arme visible et coincé dans son Jean. Alors que la cible tente de se saisir de celle-ci, Denton ouvre alors encore une fois le feu pour explosé l'épaule droite et l'épaule gauche de son adversaire. Ce dernier tombe à genoux tout en hurlant sa douleur, ses os son brisé et ses muscles déchirés... il ne peut plus bouger les bras. Tout en s'approchant vers lui, Joey l'observe longuement jusqu'à arrivé à quelques mètres de "l'ennemi". Il regarde l'homme dans les yeux... en temps normal la fusillade se serait stoppé là, seulement voilà: le fuyard est un tueur en série, violeur et pédophile. Il a massacré de nombreuses femmes et des enfants surtout. Retentit alors une autre détonation sans que le flic s'en rende vraiment compte... le cœur du violeur est touché. Il tombe au sol et se vide de son sang, s'il n'avait pas le souffle coupé il crierait sa douleur. Alors que la vie quitte son corps, le policier avance d'un pas et achève le fumier d'une balle entre les deux yeux. Aucune chance qu'il se relève à présent et ce même si une équipe médicale intervient dans la minute qui suit. Les ambulances attendant dehors au cas où un agent de police aurait été blessé, Denton ne pouvait prendre le risque que le suspect soit sauvé in extrémiste...

Ce que personne ne sait c'est que ce tableau n'est pas une fiction. Au cours d'une intervention, la chose s'est réellement produite il y a un peu plus d'un an à présent. Après la mort de son oncle et un peu avant sa bagarre avec un collègue qui l'envoya ici à Trinity.. Juste avant que des collègues n'arrivent sur les lieux, Joey se saisit de l'arme du violeur, la mit dans la main de ce dernier et le fait tirer à deux reprises dans le mur en face. Il expliqua plus tard qu'il avait tenté de maitrisé le suspect, ce dernier était parvenu à tiré sur le flic qui n'avait eut d'autres choix que de blesser mortellement le suspect. Il ajouta qu'en s'approchant pour vérifier de l'état de ce dernier, il avait relevé son arme et tiré une dernière fois sur Denton qui tout de suite par réflexe l'acheva dune balle dans la tête. L'histoire tenait la route et les preuves confirmait le rapport du policier aussi les affaires internes classèrent le dossier. Seulement un lieutenant de police qui avait décidé de veillé sur Joey comme une mère poule se doutait que l'histoire était louche. Il engagea une discussion en privé avec notre homme, c'est alors que le lieutenant eu la maladresse de dire: "... me prends pas pour un con, c'était pas de la légitime défense mais une exécution! Tu penses quoi? Pouvoir faire justice toi même et éviter de mourir bêtement comme ton abrutis d'oncle!" Bilan: le nez d'un officier de police cassé et une mutation pour Denton. Excuse de ce dernier: la famille c'est sacré mais si elle est réduite au silence pour l'éternité...

La sonnerie de son portable le sortit de ses songes. Joey déposa son arme et répondit au téléphone, il reconnu à l'autre bout de l'appareil Johnny Green, celui-ci lui indiqua une adresse sans pour autant lui en dire plus et surtout sans lui laisser le temps de répondre. C'était un rendez-vous visiblement, la question était de savoir si c'était pour discuter, faire affaire ou bien creuser sa propre tombe. Malheureusement, pour le savoir il lui faudrait se rendre sur place et seul de préférence. N'étant cependant pas né de la dernière pluie, le flic se rendit à son bureau pour y écrire un mot expliquant où il se rendait et que s'il ne revenait pas Johnny Green devait être lié à sa disparition. Si Denton meurt ou disparait du jour au lendemain, son bureau sera fouillé et un agent tombera sur la lettre... une enquête serait alors ouverte et le bikers aurait certainement de gros ennuis. Bien évidemment ce n'était qu'une simple assurance de causer des soucis à son potentiel assassin. Espérant cependant pouvoir s'en sortir en cas d'affrontement, Joey pensa à mettre son gilet pare-balle personnel en kevlar lourd. La suite est moins intéressante à conter... le policier rechargea son Taurus avant de le ranger dans son holster d'épaule, puis il fit la route jusqu'au point de rendez-vous dans sa voiture personnel. Il rentra dans l'immeuble, monta quatre à quatre les marches jusqu'au quatrième étage puis toqua à la porte attendant qu'on lui ouvre.

[ Quatrième étage l'appart de Johnny ^^ ]

Je n'ai pas laissé l'occasion au flic de répondre au téléphone, je ne sais donc même pas s'il compte venir à ma rencontre ou non.
Dans tous les cas, j'ai quand même l'envie d'en savoir un peu plus sur ses propositions des jours passés, même s'il s'agit du plus puissant gang de cette ville, cela peut tout de même être intéressant qui sait.
De plus, j'ai réfléchi dernièrement et j'ai tiré tout ça au clair avant d'en conclure que je serai gagnant dans l'histoire.
Je gagne les faveurs d'un flic, je peux continuer mon business en paix, en gros, j'ai juste quelques précautions à prendre et tout ira pour le mieux.
Cependant, je ne sais pas encore ce qu'il va me demander et je le verrai au moment voulu quand il se présentera à la porte de mon appartement. Je sais qu'il va se préparer, sans doute s'armer ou se protéger mais j'espère bien qu'il n'est pas assez con pour prévenir ses collègues qu'il vient en ces lieux.
Il va mettre au courant d'autres flics en gros qu'il vient me proposer une affaire, si des doutes sont fondés sur lui, il passera vite pour un flic corrompu.

Enfin bon, je descends une autre bière tout en continuant de fumer mon cigare, Troy ne cesse de vérifier son arme, il est nerveux mais il faut dire qu'il est allergique aux flics, c'est comme ça, c'est dans les gênes.
Je sais néanmoins que je peux lui faire confiance, si le flic essaye de nous doubler ou de nous proposer quelque chose de trop risqué, je sais qu'il interviendra.
Enfin si ce poulet tente quoi que ce soit contre moi, il sera déjà mort d'une balle dans la nuque sans même avoir eu le temps de se gratter les couilles.
Autant être réactif et rester en vie plutôt que d'attendre et voir tout un projet dégringoler en quelques instants seulement.

C'est seulement une petite demi-heure plus tard que l'on vient frapper à la porte de mon appartement, Troy se lève sans plus attendre et va voir dans l'oeillet de la porte d'entrée.
Il ne dit rien, le flic est assez proche pour l'entendre mais à mon tour je me lève alors que la porte est enfin ouvert.
Troy laisse entrer le flic qui peut désormais voir que nous ne voulons pas le tuer en premier lieu mais vu l'épaisseur de ses vêtements, il porte sans doute un gilet par balle en dessous.
Trop de précaution malheureusement pour lui mais il faut dire que notre accueil à la station ne lui a sans doute pas parut très encourageant.
Je le laisse venir au niveau du salon alors que je prends à nouveau place dans mon fauteuil, Troy lui s'appuie contre le mur à coté de ma cuisine, il forme une sorte de barrière humaine entre le flic et la porte de mon appart' désormais fermée à clé.

« Ton histoire sur le GET me manquait, tu veux pas me la raconter encore une fois ? »

Combien de fois dans cette ville il y a eu des complots contre ce gang et combien de fois il y a eu de l'action contre celui.
Tellement de blabla mais finalement peu d'action, tout le monde sait que se frotter à ce gang de rue, c'est jouer avec la mort, autant creuser sa propre tombe, ca en reviendra eu même...

[HRP: C'était pour voir si tu suivais :p lol ^^ ]

Denton pénétra dans l'appartement après qu'on lui ait ouvert la porte. Il y avait deux hommes à l'intérieur: Johnny Green ainsi qu'un de ses coéquipiers. Surement un ami très proche, du moins il devait l'être pour que ce dernier soit convié un entretien qui puisse être compromettant pour Green. Après un rapide coup d'œil, il ne vit pas d'autres personnes présentes dans l'appartement. Green était assit tranquillement dans un fauteuil et son ami barrait la route vers l'unique sortie en vue... Il y avait bien une baie vitré menant surement sur un balcon mais il n'était pas spiderman. Étant tout de même au quatrième, il ne pourrait s'en servir pour s'échapper. Cela n'avait pas l'air d'être un piège mais n'était pas pour autant très rassurant. Tant pis, de toute façon aucun des trois hommes présents n'avait une arme en main ils mettraient donc tous certainement autant de temps pour atteindre leur pistolet avant de pouvoir tirer. Joey avait l'avantage de porter un gilet pare-balle, d'être rapide pour dégainer mais aussi bon tireur. De quoi lui assurer de faire des dégâts si une fusillade se déclarait en ce lieu, il ne sauverait peut être pas sa peau pour autant mais il ne serait pas le seul à crever ça c'est certain. Tandis que le flic s'était mit à observer les lieux, par pur prudence, Johnny rompit le silence. Il voulait apparemment continuer la conversation qu'ils avaient débuté l'autre jour dans la station service. Denton s'approcha de la baie vitré pour regarder à l'extérieur comme s'il voulait vérifier si on les observait. Ce qui ne semblait pas être le cas, il se permit alors de prendre place sur le canapé pour finalement répondre calmement mais avec ironie et un peu de provocation:

" Pourquoi? Tu allais te coucher et t'as besoin d'une petite berceuse pour faire dodo? Si c'est ça un entretien téléphonique aurait suffit pas besoin de me faire faire le déplacement... "

Bon c'était peut être un peu exagéré de lui balancer cela directement dans la poire mais la dernière fois c'était Johnny qui avait été très peu aimable. Ceci n'était qu'une petite remise à niveau pour montrer qu'il en avait aussi dans le froc et que se retrouver ici ne l'effrayait en aucune manière. Même s'il était seul contre deux il n'était pas question qu'il s'écrase devant eux. La raison de sa mauvaise humeur était surtout un petit con qu'il avait croisé sur la route le menant jusqu'ici: Joey était à l'arrêt à un feu rouge et alors que ça passe au vert un adolescent déboule sur le passage piéton. Chose pardonnable et qui peut arriver lorsqu'on est pressé en revanche c'est inexcusable si on avance à l'allure d'un escargot alors que des véhicules attendent pour avancer. Le gamin avait été si lent qu'on aurait put avoir l'impression qu'il allait faire marche arrière... en tout cas il l'avait été suffisamment pour que le feu repasse au rouge. Si Denton ne s'était pas sentit pressé d'arriver à son "rendez-vous" avec Green, il aurait prit le temps de descendre de sa voiture pour aller en coller une au petit merdeux et éventuellement lui braquer son taurus sous le nez afin qu'il comprenne sa maladresse quitte à ce qu'il pisse dans son pantalon! Au moins il aurait retenu la leçon... enfin, ce n'était peut être pas une excuse pour qu'il se permette à présent d'être de mauvais poil avec le premier venu mais il n'en avait rien a foutre. Le flic reprit cependant pour faire avancer la conversation, sa fierté et ses humeurs ne valaient pas assez face à une potentielle aide contre le GET. Aussi il reprit:

" Que veux tu que je te dise Green? Que ces petits salopards insupportent au point de renier certain de mes principes en cherchant tout aide que je puisse trouver? Que des renseignements sur le GET pourrait m'être très utile pour les reléguer leur notoriété au rang du mythe plutôt que de la légende vivante? On ira pas loin si tu ne m'oriente pas un peu soit bref mais directe s'il te plais. "

Je laisse le temps au flic de prendre ses marques, il est sans doute sur ses gardes, c'est ce qu'il y a de plus compréhensible.
L'envie de le tuer est finalement sortit de ma tête mais je pourrai toujours y revenir si jamais il cherche à m'entuber ou à se servir de moi.
Je ne suis pas un larbin, loin de là même et tous ceux par le passé qui ont essayés de me doubler ont finis six pieds sous terre malheureusement pour eux.
Un enfant de coeur, ça non, un con, peut-être oui mais au moins, les affaires tournent bien je dois dire depuis quelques temps. Jusqu'à ce que ce flic entre dans ma vie.
Mes gars n'ont pas confiance en la police de Trinity, ca se comprend mais il faut savoir leur accorder un peu de parole. C'est ce que j'ai décidé de faire, peut-être que ca en vaut la peine bien que le fait de s'en prendre au GET est très risqué.
Je l'écoute, sourire amusé sur les lèvres, il fait le malin, cherchant sans doute à me rabaisser légèrement par rapport à notre dernière rencontre.
Si j'étais lui, je n'agirai pas ainsi, ces quartiers sont ceux où il y a le plus de motards depuis mon arrivée en ces lieux, quelques coups de feu et tous ceux des environs rappliqueront ici.
Je l'ai connais tous même si tout le monde n'a pas encore rejoint ma cause, dans le fond, ils sont tous pareils et ont confiance en moi et mes projets.

Il me parle enfin du GET, ce qu'il veut en réalité, c'est des renseignements que je pourrai bien lui donner certes.
Des choses auxquelles les flics n'ont pas forcément accès et quand on est dans la rue comme la plupart de mes hommes qui passent tout leur temps à trainer, l'on en vient à être au courant d'un certain nombre de choses.
Malgré le fait que ce gang soit pour le moins intouchable, il y a quelques failles quand même, c'est certain mais un jour viendra où leur chef tombera comme tous ceux avant lui qui sont tombés.
L'on ne reste pas sur le trone une éternité, comme pour moi, je jour où je ne pourrai plus rouler, quelqu'un d'autre viendra prendre la relève.
Mais tant que je peux encore tenir une arme, celui qui me remplacera n'est pas encore né j'en suis certain.
Faisant mine de réfléchir un instant, je sais néanmoins en tant que trafiquant d'armes que le GET est l'un de mes principal concurrent.
Il y a un de leur membre qui possède quelques bons clients qui sont près à dépenser des fortune et je pense que le seul moyen d'atteindre ce gang est de l'attaquer partout où ses membres quittent leur territoire.
Pour aller vendre de la dope, trainer en ville, n'importe où il faut procéder à des petites attaques ressemblant plus à des agressions mais... je pars déjà trop loin dans mes pensées, ce qu'il veut, c'est des informations.

« Je sais que... le GET vend des armes, enfin un de leur membre en priorité mais à qui, ça je n'en sais rien encore. La dope peut-être, un moyen de les atteindre serait de leur en passer commande pour rencontrer directement l'un de leur membre.
Leur principale source de revenues provient surement de tous les bâtiments qu'ils possèdent en ville, tout le monde le sait mais après, à toi de me dire quels genres de renseignements tu désire connaître. »

Un de mes mécanos, Jim est un très bon informaticien, sans doute capable d'infiltrer les logiciels des deux postes de police de la ville.
S'il y arrive, il pourra se renseigner sur le GET et mes autres gars eux pourront sans doute m'avertir des endroits en ville où ils ont croisés du bleu marine.
Ce Melvin Nikita est très réputé à Trinity, certains le craignent, d'autres l'encouragent mais il paraît que sa petite amie travaille à l'hôpital. A ce que je sache, cet hôpital ne se trouve pas à l'intérieur même de l'un de leur territoire.
En arrivant en ville, je me suis directement renseigné sur ce gang et j'ai entendu dire qu'il avait décimé toute une mafia italienne, récupérant même leur territoire.
Ce même territoire est assez éloigné des autres et il paraît qu'il n'y a pas que des afro-américains qui peuvent y pénétrer sans problème.
C'est peut-être une occasion à saisir tant que ce territoire n'est pas totalement sous leur contrôle bien que leur loi règne sans doute déjà bien assez là bas...

" Voici mon idée: pour tuer un serpent il faut lui couper la tête. S'en prendre au cerveau moteur, anéantir la source des ordres et des directives. Je pense qu'il faut faire la même chose pour le GET: il faut trouver Melvin Nikita. "

Dans l'esprit de Denton tout était clair et limpide: un gang sans chef c'est une bande d'abrutie désorienté. C'est une loi universel, un groupe sans meneur ne va jamais bien loin car elle s'effrite et se divise au travers d'un tas de conflits interne. Une lutte pour savoir qui doit prendre la place du chef, qui doit décider quoi faire...? Et comme ce genre de questions font leurs apparitions dans un groupe motivé par la cupidité et le pouvoir au travers de la violence, le seule moyen de trouver une réponse sera d'appliquer la force. Une application qui sera tenté par chaque comme avec un peu d'ambition dans ce groupe et se croyant suffisamment supérieur aux autres pour désirer d'imposer et prendre le trône. Ce sera une véritable boucherie au sein des rangs du GET, les autres gangs ou bien la police n'auront alors plus qu'à disséminer les quelques survivants de ce groupe qui se sera éclater en de multitudes fragment. Rien d'étonnant, vouloir progresser... évoluer est dans la nature humaine. Il serait au contraire très surprenant que sur la centaines d'hommes à la solde de Nikita, il n'y en ait pas au moins une dizaine rêvant de prendre sa place. Aussi pour anéantir le GET l'idée serait simple: s'en prendre à leur chef...

" Personne n'ose affronter ce gang car ils ont peur d'avoir à faire à un ennemi entrainé, bien armé et surtout nombreux. Moi je pense que le GET s'autodétruira de l'intérieur si on le prive de son chef... et alors la problématique se résous en une seule opération: GET - Melvin = 0. Et pour s'en prendre à un seul homme, y a rien de très compliqué... "

Ceux qui comprennent ce raisonnement verront cependant la faille de ce plan: comment parvenir à s'en prendre à Nikita? C'est vrai que s'attaquer à un seul homme, quand on s'organise correctement et qu'on est nombreux, n'est pas une difficulté insurmontable bien au contraire... c'est d'une simplicité enfantine. Malheureusement, l'homme à qui il faut s'en prendre doit être d'une extrême prudence alors qu'il faut parvenir à le trouver, à l'isoler et enfin le capturer. A l'heure actuelle c'est une chose impossible car l'homme doit être planqué au plus profond de son territoire entouré par sa légion de porte-flingue. La situation pourrait à peu de choses prêt être comparé à Oussama Ben Laden planqué au plus profond de ses montagnes avec ses hommes armés sans qu'on sache vraiment où il est. Et tant qu'il sera dans sa tanière, le gangster restera intouchable. Nikita s'est forgé un empire qu'il ne peut contrôler lui même car il doit rester à couvert aussi d'autres sont certainement chargé de veiller à ses biens pour lui... le seul instant où un chef d'entreprise ne fait plus confiance à son intermédiaire pour la gérance de tel ou tel service c'est lorsque celui-ci ne fonctionne plus du tout. C'est alors que le chef d'entreprise est obligé de se rendre lui même sur place pour voir quel est le problème et prendre la décision la plus judicieuse pour que la machine ne soit plus bloqué. Et c'est cet idée qu'avança alors Denton a son peut être futur partenaire:

" Là où ça se corse c'est que personne ne semble savoir où se trouve Melvin, du moins personne qui accepterait de nous aider. Il faut donc agir comme des chasseurs avec une proie. On va enfumer sa tanière. C'est à dire qu'on va porter de multiples attaques directe mais incognito sur ce qui permet à cet homme de faire tourner son empire, de vivre sans soucis. Au bout d'un moment, il ne pourra plus se contenter d'avoir les rapports de ses hommes... il lui faudra se rendre sur place pour comprendre ce qui se passe. Et lorsqu'il sortira de son trou, il sera en position de faiblesse. Alors on pourra porter un coup fatal au Gang Evil Trinity... aussi j'ai besoin de toute information et de toute l'aide disponible pour accomplir ce... "projet". "

A peine eu t-il le temps de finir sa première phrase que déjà je ne peux m'empêcher de sourire d'avantage voir même de rie sans gêne tout comme Troy qui n'a pas bougé de sa place.
Il faut dire que ce poulet est plutôt ambitieux, s'en prendre à l'un des hommes les plus puissants de cette ville, autant se coller une balle directement dans la tête.
Surtout que les bikers et les afro-américains n'ont jamais étés en très bon accord à part peut-être pour le business de drogue ou d'armes.
Des informations, je peux lui en fournir bien entendu mais en faisant attention que jamais rien ne soit révélé à personne, tout devra rester entre ce flic et moi même.
Je ne suis pas vraiment d'accord avec lui, on voit bien sur les images diffusées aux informations il y a peu de temps, ce gang ne semble pas avoir besoin de son chef pour se diriger et combattre les forces de l'ordre.
Il est vrai que pour atteindre le GET, il faut porter un coup au principal pilier qui reste ce chers Nikita que tout Trinity semble connaître de réputation.
Rien de très compliqué... combien sont morts par la main de cet homme, il a un pouvoir énorme sur l'ensemble de ses territoires et il possède toute une armée. Alors seule une armée pour faire tomber ce gang, ce ne sont pas de simples flics qui vont y arriver et encore moins une trentaine de bikers que nous sommes.

« Nikita ne se balade jamais seul, sinon il serait déjà mort. »

Cet afro-américain n'est pas invincible, loin de là même mais leur nombre fait leur puissance, c'est une grande famille, ils possèdent de véritables liens.
Ce Joey ne semble pas si bien informé que cela, tellement ont essayés de s'en prendre au GET mais celui ci finira bien par tomber, chaque chose en son temps.
Je peux éliminer certains types de ce gang discrètement mais ca n'ira pas plus loin avec les informations bien entendu.
C'est bien trop risqué, autant pour nous que pour les forces de l'ordre, il faudrait faire appel à des mercenaires ou des tueurs à gage, c'est certain.
Une opération bien montée pourrait permettre l'arrestation de cet homme mais ca serait alors la guerre dans les rues de la ville, tous ses hommes se rendraient alors en direction des deux postes de police restants et de la prison pour le retrouver.
Seule une armée peut anéantir ce gang mais, je vais quand même lui fournir les informations qu'il désire tant bien qu'il y a quelques conditions.

« Si je te fournis des informations, il faudra que tu fasse un petit geste en faveur des bikers. Cessez donc de nous faire surveiller, il n'y a rien qui se trame à la station, vous n'avez rien contre nous et c'est ça qui vous frusque.
Mes gars ne sont pas des tendres et il ne faudra pas s'étonner si du jour au lendemain vous retrouvez deux de vos agents morts dans le desert, faut pas nous faire chier. »

Je me lève lentement, cigare toujours en main et tout en me retournant en direction du flic, je lui dis.

« Le jour où vous aurez quelque chose de sérieux sur nous alors là, vous pourrez vous ramener en prétendant que nous sommes des hors la loi mais accuser des mécanos et des fans de Harley, c'est pas très judicieux. »

Ce que je dis là est vrai, de tous ceux que j'ai tué, il n'y avait que des rebus de cette ville, des criminels, des dealers, des vendeurs d'armes. Je fais le ménage en quelques sortes mais je ne suis pas l'un de ces salopards en liberté.
Moi j'ai mes propres valeurs, j'ai de l'ambition et je ne suis pas attiré par l'argent tout simplement, ce que je veux plus que tout, c'est mon propre club de motards en ville et si ce flic continue à venir trainer dans mes pattes, je n'y arriverai jamais...

" Bon tout d'abords je n'enquête pas sur vous. Moi les bikers j'en ais strictement rien à foutre. Tant qu'un dossier sur eux n'arrive pas sur mon bureau, il font bien ce qu'ils veulent. Je suis pas le genre a avoir des préjugés en général hormis contre les avocats... mais bref. Si je suis ici ce soir c'est pas pour vous faire du chantage, mais pour une entraide mutuel. Vous voulez que les flics vous lâche, moi je veux que le GET n'interfère plus dans nos arrestations... "

Johnny pouvait le mettre au courant sur une quantité de choses: comme les noms de personnes bossant pour le GET ou bien leurs clients et ou fournisseur. En s'attaquant aux personnes en relation avec ces criminels ils pourraient couper, même temporairement, leur business et leur causer ainsi du tort. Green pouvait aussi l'informer sur les projets de ce groupe, lui dire si tel ou tel intervention était risqué et surtout pourquoi... un tas de choses dont le Bikers n'avait peut être pas idée mais qui pouvait servir notre policier. En retour Denton pouvait l'informer sur les surveillances de police, lui dire si faire un transaction à tel endroit pouvait être risqué... l'informer aussi sur les enquêtes pour voir si Johnny était concerné ou non. Éventuellement même, il pouvait s'arranger pour mettre fin à des investigations en s'attribuant le dossier pour le laisser trainer en longueur puis le classer pour manque de preuves. Et surement un tas d'autres choses qui pourrait faciliter la vie à Green, car qu'il ne lui fasse pas croire que ce dernier n'avait rien à cacher ni rien d'illégale à déclarer si on puis dire. Comme pour parler sur le ton de la confidence, Joey se pencha en direction de son interlocuteur et fit semblant de murmurer:

" Tu me feras pas croire qu'un homme vivant en total légalité s'intéresse à des histoires de gang ni ne soit aussi prudent lorsqu'un flic vient fouiner prés de chez lui... "

Il reprit sa place et le ton normal de sa voix. Notre policier aimait bien la mise en scène, mettre un peu de suspense ou bien jouer certains rôles. Un côté surement un peu taré de sa personnalité mais il était ainsi et n'était prêt de changer du jour au lendemain. Après s'être réinstallé comme il était à l'origine, il poursuivit...

" De toute manière moi ce que je suppose on s'en tape, c'est ce que pense ceux qui vous surveilles qui devrait vous pré-occupez. Aidez moi, et je m'arrangerai pour qu'on vous foutes la paix. Après tout, je trouve qu'il n'y a rien de mal à faire un peu de business... tant que ça ne coute pas la vie d'honnêtes gens. "

Pour Denton le marché était plus que correcte pour les deux parties même si dans l'histoire le flic risquait gros et certainement plus que le bikers car il pouvait perdre son travail en plus de s'attirer des ennuis avec le GET. En même temps, il était suffisamment malin pour que personne ne soit au courant de ses arrangements avec Johnny et il avait déjà pas mal de soucis avec le gang contrôlant la ville alors peu importe dans le fond. Il y avait un coup à tenter, une tentative risqué mais dont le jeu valait très certainement la chandelle. De toute manière, il perdrait très certainement la vie en s'épuisant a vouloir changer les choses et agir tout en suivant les règles... alors autant essayer de vraiment avoir un impacte quitte a mourir de suite, il éviterait ainsi de trainer inutilement les choses en longueur. Il fallait dire aussi que notre flic était du genre très chieur, alors s'il pouvait causer des soucis à un homme comme Nikita, même s'il devait y laisser sa peau, notre policier serait fier de lui. La situation lui faisait penser un peu à la légende spartiates où un roi nommé Leonidas avait tenue tête au roi des perses même face à ses légions. Le spartiate avait prouvé que personne n'était intouchable, Denton espérait pouvoir faire la même chose avec le chef du GET. On verrait bien s'il y arriverait mais en attendant il devait se préparer en vue de ce possible affrontement mortel. Le policier rompit encore une fois le silence qui s'était instauré:

" Franchement, tu n'a rien à y perdre. Je ne te fais pas du chantage, je te propose mon aide contre la tienne. Chacun agissant dans la mesure du possible pour l'autre. Je veux même pas d'argent... je suis pas un ripoux. Je suis certain que dans très peu de temps, un contact dans la police pourrait t'aider si tu n'en as pas déjà besoin. Tu m'as l'air d'être un homme ambitieux et ce genre d'hommes est souvent obligé de... casser des œufs pour faire une omelette. Te manqueras juste quelqu'un pour faire le ménage. "

C'est à croire qu'il prend son cas pour une généralité mais si j'étais lui, j'éviterai de trop hausser la voix ainsi avec moi. Même si je pourrai me retrouver en prison, je n'hésiterai pas une seule seconde à le tuer s'il le faut.
Il est peut-être entrainé et équipé mais ce n'est pas un gilet pare balle qui va lui sauver la vie et de la façon dont nous sommes positionnés dans mon appartement, Troy et moi avons l'avantage.
Mais le jour de sa mort n'est pas encore arrivé, j'ai décidé d'accepter son offre même si je cherche à en savoir plus.
Finalement, je n'ai pas grand chose à faire, lui donner des noms, des informations sur ce gang de rue et à l'inverse, je suis tranquille avec les forces de l'ordre.
J'espère que ce qu'il dit est vrai, j'ai besoin de me lancer dans un business d'armes ou de drogue, gagner de l'argent illégalement est le seul moyen de montrer que les bikers ont de l'importance.
Si nos rentrées d'argent ne se font que grâce à la station essence, nous finirons bien vite par nous faire bouffer par les autres groupes locaux mais ça, les flics n'en ont rien à faire.
C'est sans doute la raison pour laquelle je ne ferai jamais confiance en ce flic qui se trouve face à moi, si ca se trouve, ses intentions actuelles sont de me tuer ou de m'embarquer mais ça, jamais mes hommes ne le laisseront quitter les lieux avec moi, menottes aux poignets.
Il sera mort avant même d'avoir quitté le hall de ce bâtiment.

« T'as une façon de t'exprimer et d'expliquer les choses vraiment étrange mais... j'accepte ton marché ! »

Troy semble surprit mais il doit comprendre que c'est dans l'intérêt du futur club que d'agir ainsi, je dois le faire et surtout, profiter des avantages.
Si comme il vient de me le dire il a le pouvoir de nous laisser en paix et d'éloigner les flics de ma station alors je dois sauter sur l'occasion. Je n'ai même pas à le payer, j'ai juste à lui fournir des informations et pour ça, mes hommes qui sont tout le temps sur le terrain pourront m'aider.
Mais j'en connais déjà beaucoup sur le GET, je dois avouer qu'avant de les connaître de réputation, certains de leur bâtiment me plaisaient bien.
L'idée de faire l'acquisition d'une boite de nuit par exemple aurait été avantageux pour moi mais j'ai vite laissé tomber l'idée.
Si comme il le dit le fait que le GET tombe peut avantager de nombreux autres groupes en ville, je pense qu'il a raison, les commerces à reprendre sont assez vastes.
Entre la boite de nuit, un salon de tatouage mais tout aussi bien l'armurerie qui serait un bon bâtiment pour mon trafic d'armes à venir.

« Ca marche si comme tu le dis les bikers ont la paix. »

Dans d'autres circonstances, je lui aurais offert un whisky, une bière ou un cigare mais là, c'est un flic avant tout et je ne peux pas me permettre une telle chose.
Je pense que le moment est désormais venu pour lui de quitter les lieux, il pourra passer me voir à l'avenir s'il le souhaite à la station essence ou même dans un autre lieu mais mon appartement sera à éviter dorénavant pour des questions de sécurité.
Tirant une autre bouffée sur mon cigare, j'espère avoir fais le bon choix en lui accordant ma confiance ainsi...

" Étrange...? Oui peut être, mais il faut dire aussi que je suis loin d'être une personne très... commune. "

Il en entendait par là qu'il n'était pas l'américain moyen. Bien évidemment il ne se prenait pas pour quelqu'un de plus fort et de meilleur que la plus part des personnes existent en ce monde. Plutôt qu'il était une personne avec une façon de penser bien à elle et façon d'agir propre qu'il est peut être l'un des seuls à adopter. Enfin, tout le monde se dit ça car tous aime être unique! Se démarquer du lot, pas forcément pour qu'on les remarque mais plutôt pour pouvoir se dire qu'ils ont de l'importance de par leur unicité. Qu'ils ont une raison bien rattaché à leur unique personne, d'exister. Loin du narcissisme mais plutôt proche de la volonté et de l'espoir de pouvoir donner du sens à sa vie. Justifier sa présence, se dire qu'on est pas le fruit du hasards... sinon à quoi bon vivre? On aura comprit l'idée, pas besoin de philosopher davantage. En résumé, la partie étrange de Denton était un peu sa signature qui lui permettait de ne pas être confondu dans la masse. Il tenait à sa personnalité peu répandu, pour pouvoir se dire lui aussi qu'il y avait une bonne raison quand à sa présence sur terre... mais le plus important à retenir était que Johnny acceptait son marché. Tout de suite alors il répondit avec un sourire au coin des lèvres:

" Je suis en tout cas bien content de t'entendre dire ça. Et ne t'en fais pas... je n'ai qu'une parole. Les bikers vont connaitre une vie paisible vis a vis de la police. Cependant, il va falloir que vous restiez calme encore trois jours entier à partir de demain. Le temps que je mette certaines choses en ordre et là la brigade de surveillance observant votre station quittera les lieux. "

Denton devait prendre contact avec cette unité et voir tout d'abords ce qu'ils avaient récolter pour infirmer ou non leurs éléments en prétendant qu'il avait mener sa propre enquête. Le policier savait que cette opération de surveillance couteuse lui mettait les nerfs en pelote et cherchait un prétexte pour y mettre fin et dépenser les fonds du poste dans des opérations plus rentable. Notre agent n'aurait qu'à apporter son rapport d'enquête au commissaire, celui-ci sauterait alors sur l'occasion pour mettre fin à la planque de ses agents. Chose qu'il ne pouvait faire pour le moment à cause des fortes présomptions détenus par les hommes enquêtant sur Johnny et qui suffisait à justifier leurs investigations mais n'était pas suffisant pour obtenir un mandat de perquisition: il leur manquait des preuves pour cela d'où la planque, dans l'espoir de voir les bikers commettre une erreur leur permettant d'avancer dans leur enquête. En revanche, si Joey voulait pouvoir mettre son plan à exécution il allait devoir s'y prendre dés ce soir pour créer de faux documents et taper le "rapport" de ses investigations. Ainsi il pourrait présenter cela dés le lendemain au chef. Ce dernier ordonnera alors d'arrêter l'enquête s'il ne se produit rien durant les prochaines 48 heures. C'est un sacré avantage de connaitre le fonctionnement d'un poste de police et de pouvoir en manipuler la gérance ainsi... c'est peut être aussi pour ça que les ripoux sont les plus dur à identifier et arrêter. Quel ironie! Pour connaitre une longue carrière criminel il faudrait donc être policier... enfin, il était à présent temps pour le policier de regagner son bureau et de se mettre au travail.

" Bon je ferai mieux d'y aller à présent. Merci pour l'invitation. Vous avez mon numéro de téléphone en cas de pépin ou pour me donner les infos que j'attends avec impatience. Faites attention de garder cet entente confidentielle, personne a par vous deux ne doit être au courant... autant vis a vis de mon poste mais aussi vis a vis des personnes contre qui nous "complotons". Si le GET apprends ce dont nous avons parler ce soir... bref je vous fais pas un dessin. Bonne nuit et à très vite j'espère... "

En d'autres circonstances, Joey serait aller serrer la main de Johnny et de son collègue mais notre homme doutait que cela plaise au bikers de faire "ami -ami" avec un flic. Un peu comme Denton lorsqu'il rencontra Samuel Matheson... qu'est ce qu'il avait eut du mal à s'entendre avec ce dernier à cause de son poste d'avocat. Chacun à ses petites "répugnances". Le policier se contenta donc d'un bref salut de la main après s'être levé du canapé, il se dirigea ensuite vers la sortie que ne bloquait plus à présent Troy, laissant passer le flic. S'en pour autant se presser, Joey quitta alors l'appartement tout en adressant un dernier signe de la main à ses nouveaux "partenaires". Il espérait intimement ne pas faire une bêtise en s'associant avec eux, après tout c'était des criminels et il était certain que si l'un d'entre eux, par exemple, tuait un innocent... alors les choses se compliqueraient car il ne pourrait certainement pas laisser passer cela. A l'inverse, il se moquerait des fusillades face à d'autres criminels... pour Denton toute les vies n'ont pas le même prix loin de là. Et celle d'une fillette innocente vaudra toujours bien plus que celle d'un politicien véreux. Ceci dit, Joey quitta finalement l'immeuble pour rejoindre sa voiture avant de filer au poste de police pour commencer son "dossier"...

Rester calme, trois ou quatre jours c'est bien entendu faisable surtout si c'est pour se sentir enfin en paix. Autour de la station, rien n'est laissé au hazard et nous avions bien remarqué ce véhicule banalisé toujours au même endroit.
Des flics qui se relayaient tous les jours mais pour quel motif. Parce que je suis soupçonné d'appartenir ou d'être le leader d'un club de biker ? C'est insensé, c'est loin d'être illégale, je le sais.
Les associations ne sont pas interdites dans ce pays, je n'ai jamais entendu une telle chose mais les flics doivent sans doute faire le rapport entre mon casier judiciaire et le petit groupe de bikers que nous sommes.
De toute façon, ce partenariait ne durera qu'un temps car quand le moment sera venu et quand je trouverai cela trop risqué, je pense tuer ce flic.
Je l'écoute, sans rien dire, sourire toujours sur les lèvres, il aura ses informations comme il me le demande mais qu'il ne s'attende pas à plus de me part, je ne suis pas un suicidaire, loin de là même.
Et comment le GET pourrait être au courant que quelque chose se trame contre ce gang avec les flics et un petit groupe de bikers, ils n'en ont rien à faire, c'est certain même.
Quel abruti mais c'est bien un flic, je ne peux rien faire d'autre à part rentrer dans son jeu tant que je n'ai pas trop de pouvoir pour le moment.
Quand le MC sera créé, les forces de l'ordre auront bon avoir un mandat, ils n'entreront pas dans nos quartiers c'est certain, nous nous contenterons de leur faire comprendre qu'ils ne sont pas la bienvenue.
Il y aura en quelques sortes un second GET en ville mais avant d'arriver à ce résultat là, le chemin sera long et semé d'embuches, comme partout.

Le flic quitte enfin mon appartement alors que je m'assois de nouveau sur mon fauteuil, laissant Troy venir s'asseoir en face de moi.
Un silence qui semble durer et pourtant celui cu fut bien vite rompu. La porte de ma chambre qui s'ouvre, laissant sortir deux bikers, chacun un mossberg 55 persuader en main. L'un d'eux va fermer la porte de mon appartement à clé avant de revenir s'asseoir à mes cotés.
Troy et ces deux autres bikers sont sans doute les plus réputés de cette ville, c'est la raison pour laquelle ils auront un rang élevé quand le MC sera créé.
Je les fixe l'un après l'autre, ils ont tout entendu de la conversation avec le flic et semblent encore réfléchir quelques secondes.
Il faut savoir en tirer les avantages plutôt que les inconvénients, nous ne sommes pas encore en bonne posture dans cette ville, nous aurons sans doute besoin de ce flic.

Troy : « Moi j'dis qu'il faut en profiter ! »

Biker1 : « Si cela peut nous permettre de continuer nos business en paix alors je dis oui. »

Je me retourne vers le troisième homme, attendant le choix de celui ci.

Biker2 : « J'ai pas confiance aux flics mais... c'est d'accord. »

« Vote majoritaire donc, espérons que ça ne nous coûte pas la vie. »

Sans un mot je me lève, mettant mon cigare entre mes dents avant de rejoindre ma cuisine où j'en reviens quelques secondes plus tard avec quatre bière en mains.
Trois que je leur donne avant d'en garder une pour moi et de me rasseoir encore une fois au même endroit.
Ce sont ces trois hommes qui vont faire passer le mot, il n'y aura aucune fuite car tous ceux qui seront informés sont bien entendu de confiance.
Si ce Joey veut pouvoir avoir des informations, il faut bien des hommes sur le terrain pour que ceux ci se mettent au parfum, je ne vais pas aller moi même à la rencontre des ennuis que cause le GET.

« Vous avez compris, on a juste à lui donner des info', rien de plus, on se frotte pas au GET, on le laisse dans sa merde. Ce qui nous importe dans tout ça, c'est d'éloigner les flics de la station et de nos quartiers ! »

Une bonne chose de faite, les flics n'ont pas plus de soupçons que cela sur nous bien que je n'ai pas aimé la façon dont ce flic m'a fait comprendre qu'il savait des choses sur moi.
Des soupçons, rien de plus, ils n'ont rien, aucune photo ni vidéo, pas d'emprunte, pas de témoin, absolument rien sur nous...

Pendant ce temps là, une jeune stagiaire commence la lecture d'une courte lettre. Ne sachant pas trop quoi faire, elle se décida a aller voir le commissaire.

Une fois dans la salle, elle déposa la lettre sur le bureau.

« Merci Jennifer, vous pouvez disposer. »

La porte fermée, le commissaire prit la lettre et la parcouru rapidement tapotant ses doigts sur cette dernière.

Un coup de téléphone plus tard :

« Oui, vous pouvez me faire ça ? Je le trouve plutôt bizarre depuis quelques temps. Oui.. Même ses interrogatoires me semblent particulièrement nuancés. On a pas besoin de ça en ce moment. »

» Johnny Green
» I Maison de Johnny Green I
» [ Entrepot ] Johnny Green
» [Propriétaire de la Station Essence] Johnny Green
» [Gérant de la Plage Privée] Johnny Green